Meurtre d'Emma : le profil du jeune tueur au cœur de l'enquête

M.D. | Reportage Sophie Chevallereau, Antoine Janon
Publié le 15 juin 2022 à 9h52
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Cinq jours après la mort d'Emma, de nombreuses questions sont encore sans réponse.
Une équipe de TF1 s'est rendue en Saône-et-Loire pour en savoir plus sur le profil de son assassin présumé.

Emma, poignardée à mort la semaine dernière, et son assassin présumé, étaient tous les deux scolarisés en classe de quatrième au collège Victor Hugo à Lugny (Saône-et-Loire). Cinq jours après les faits, l'avocat des parents de la victime, Me Partick Uzan, estime que l'établissement scolaire n'a pas su mesurer la dangerosité de l'adolescent. "Quand on sait que ce garçon avait des difficultés de comportement, connues par l’Éducation nationale. On se pose la question : est-ce que ce drame aurait pu être évité ?", pointe l'avocat, dans la vidéo en tête de cet article.

Aucun signal, et dans les faits observés, n'avait été détecté et ne pouvait laisser présager un tel drame

Sophie Bruyère, principale du collège Victor Hugo à Lugny (Saône-et-Loire)

Le rectorat et la direction du collège concèdent, de leur côté, que le jeune homme était suivi psychologiquement. Mais ils se défendent de tout manquement dans son encadrement. "Aucun signal, et dans les faits observés, n'avait été détecté et ne pouvait laisser présager un tel drame", assure Sophie Bruyère, la principale du collège Victor Hugo à Lugny (Saône-et-Loire) L'examen psychiatrique du jeune garçon a conclu à une altération importante du discernement, sans abolition, ce qui ouvre la voie à une sanction pénale. 

Au lendemain des faits, nous avions rencontré un ami de la famille de l'adolescent. Quelques mois avant de passer à l'acte, le garçon, qu'il surnomme Jojo, se serait violemment battu avec son père. "Le père nous en avait parlé. Il a dit qu’il regrettait effectivement, que Jojo s’était enflammé et qu’il avait essayé de le calmer. Apparemment, Jojo était surexcité", relate Emmanuel Chaffange. "Évidemment, quand il y a de la violence dans la famille, on peut imaginer qu’elle se répercute ailleurs. Mais ce n’était pas toujours violent", ajoute-t-il.

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Au cours de sa garde à vue, l'adolescent de 14 ans a rapidement confirmé avoir donné rendez-vous à sa petite amie qu'il retrouvait souvent la nuit et lui "avoir porté trois coups de couteau au niveau du cou", selon les éléments communiqués par la justice. La victime a "tenté de fuir, mais le suspect a tenté de l'étrangler puis a encore porté des coups de couteau", selon la même source, citée par l'AFP. Dépourvu d'antécédents judiciaires, le mineur risque jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle pour assassinat.


M.D. | Reportage Sophie Chevallereau, Antoine Janon

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