VIDÉO - Meurtre de Justine Vayrac : deux villages sous le choc

Léa Tintillier | Reportage TF1 Emma Vinzent, Nathalie Chiesa
Publié le 28 octobre 2022 à 21h43

Source : JT 20h WE

Après le meurtre de Justine Vayrac, deux villages sont sous le choc.
Celui où habitait la jeune femme.
Et celui où vivait le meurtrier présumé.

Autour du portrait de Justine, toute la journée, les habitants de Tauriac se sont succédés, encore émus par le décès de la jeune femme. "On ne comprend pas trop pourquoi cet homme-là a fait cette chose-là", soupire un homme. "C’est horrible", affirme une femme. "J’ai une fille de 21 ans aussi. On est obligés de se sentir concernés", ajoute un autre homme. 

Depuis l’annonce du décès de Justine Vayrac, cette commune du Lot où elle vivait avec son fils de deux ans et demi s’est murée dans le silence. Des mots et des fleurs ont été déposés au pied de son appartement. C’est la seule manière pour ses voisins de lui rendre hommage. La famille appelle pour le moment à la retenue. "Le village voulait faire un rassemblement du genre marche blanche, c’est non. La cagnotte, c’est non, les fleurs, c’est non. On attendra que le corps soit revenu", explique Gérard Flament, premier adjoint au maire de Tauriac. 

De l’émotion et beaucoup de questions aussi dans la tête des 400 habitants. Comment un jeune homme du même âge, originaire d’un village voisin a-t-il pu passer à l’acte le week-end dernier ? "Le village n’est pas très loin du nôtre et on se dit que finalement, pour eux, ça doit être aussi difficile que pour nous", affirme Fannie Valette, conseillère municipale de Tauriac. 

Une cellule psychologique a été ouverte

Le meurtrier présumé habitait avec ses parents 30 kilomètres au nord, à Beynat, en Corrèze. Autre département, mais même choc chez les habitants. "C’est vraiment quelque chose de catastrophique, c’est tout ce que je peux dire. On peut plaindre beaucoup les parents de la petite Justine et les parents de celui qui l’a fait", estime une femme. "Ça va être un drame qu’ils auront pour tout le reste de leur vie, ça me dérange cette histoire", poursuit une autre. 

L’incompréhension est d’autant plus forte que Lucas, 21 ans, était décrit comme un jeune homme intégré, que beaucoup avaient déjà croisé à Beynat. "Le mec, il me semblait bien, sympa, jeune… Maintenant, ce qu’il a fait, c’est incompréhensible", regrette un homme. "Il y a beaucoup de personnes qui ne comprennent pas ce qui a pu lui passer par la tête pour en arriver à des extrêmes comme ça", ajoute un autre. Pour venir en aide aux habitants de Beynat traumatisés, une cellule psychologique a été ouverte ce matin à l’intérieur de la mairie. 


Léa Tintillier | Reportage TF1 Emma Vinzent, Nathalie Chiesa

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