Une professeure mortellement poignardée par un élève

VIDÉO - Professeure tuée : le déroulé des faits détaillé par le procureur

par M.G
Publié le 23 février 2023 à 16h28
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : TF1 Info

Une professeure d'espagnol a été tuée mercredi par l'un de ses élèves, dans un collège-lycée de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques.
En conférence de presse ce jeudi, Jérôme Bourrier, procureur de la République de Bayonne, est revenu avec précision sur la chronologie de ce drame.

Lors d'un point presse, le procureur de la République de Bayonne est revenu sur l'enchaînement des événements lors de ces terribles minutes qui ont conduit au décès d'une professeure d'une cinquantaine d'années, ce mercredi 22 février à Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques). Les auditions réalisées et les témoignages récoltés permettent d'établir que les faits "se sont déroulés mercredi à 9h45, pendant un cours d'espagnol". 

Une arme cachée dans un "rouleau de Sopalin"

"Durant ce cours, où l'enseignante se trouvait au tableau debout, un élève s'est levé, s'est saisi d'un rouleau de Sopalin, s'est approché de la porte de la classe, qu'il a verrouillée. Il s'est ensuite dirigé vers sa professeure en sortant de ce Sopalin un couteau de cuisine, avec une lame de 18 centimètres. En s'approchant d'elle, il lui a porté un coup, en levant la main droite au-dessus de la tête, au niveau du haut de la poitrine", détaille Jérôme Bourrier. "Ce geste a été décrit par certains témoins comme rapide, fluide, sans hésitation", affirme-t-il. Ce coup, "nécessairement fatal", a "entraîné la section de l'aorte et l'atteinte du poumon droit sur une longueur d'environ 14 centimètres", a révélé l'autopsie de la victime

Le mis en cause est ensuite "resté debout, comme sidéré. Les élèves présents dans la classe ont pris la fuite en courant", indique le magistrat du parquet. Par la suite, l'assaillant est "entré dans la salle de classe voisine. À ce moment-là, sont intervenus deux professeurs qui lui ont demandé de lâcher son arme. Ce qu'il a fait. Ils l'ont apaisé, maîtrisé", précise-t-il. Le garçon aurait alors "déclaré : 'j'ai ruiné ma vie, tout est fini'. Il aurait fait état de ce que quelqu'un aurait pris possession de son corps". 

"L'arme saisie est un couteau de cuisine avec une lame de 18 centimètres. Manifestement, il provenait du domicile du père du mis en cause. Il aurait été mis dans son sac par l'adolescent la veille de la commission des faits", décrit aussi le procureur.

Une "certaine forme d'animosité" envers sa professeure

Pour ce qui est des mobiles, le jeune homme de 16 ans a été "affecté par une dispute qu'il avait eu la veille avec un camarade. Il a mis en avant avoir voulu commettre les faits en la présence de ce garçon, comme pour le punir d'une certaine manière". "Il admet aussi une forme d'animosité à l'égard de sa professeure d'espagnol, dans une matière où ses résultats n'étaient pas bons contrairement à d'autres enseignements", conclut Jérôme Bourrier.

Lire aussi

Pour rappel, cette tragédie est survenue au collège-lycée Saint Thomas d'Aquin, à Saint-Jean-de-Luz. Une cellule psychologique a été ouverte pour les élèves et les enseignants de cet établissement. L'enquête a, elle, été confiée à la police judiciaire de Bayonne. 


M.G

Tout
TF1 Info