Trois chiens sont morts dimanche après avoir été empoisonnés lors de la finale du championnat de France de canicross organisée dans le Gard.Une équipe de TF1 s'est rendue sur place, où organisateurs et éleveurs sont sous le choc.
Ça devait être une fête, une compétition sportive pour célébrer les liens entre les maîtres et leurs chiens. Elle a été gâchée par la mort de trois chiens, tués par empoisonnement dimanche matin. Des boulettes de viande mélangées à du poison ont été retrouvées sur le parking du terrain de Vauvert, dans le Gard, où se tenait l'événement. "On espère avoir trouvé toutes les boulettes", lâche un organisateur devant nos caméras, sous le choc comme tous ses collègues. "C'est la sixième année qu'on l'organisait, il n'y aura plus de canicross de Vauvert, se désole Emilie Neslon, vice-présidente de l'association "Canicross 30". C'est criminel, poursuit-elle avec émotion. Ça a été préparé, dans de la viande, avec des graines de poison. Je n'arrive pas à voir comment on peut faire ça".
"Elle ne devait pas partir comme ça"
"Vers 6 h30, raconte Emilie Lucas, membre de l'association organisatrice, on a entendu crier qu'il y avait des chiens empoisonnés. Entre le moment où ils ont touché le poison et où ils sont décédés, il y a dû avoir dix minutes maximum."
À peine les premiers cris entendus, l'alerte est donnée par les organisateurs au mégaphone : " Ne laissez pas vos chiens à côté de vos voitures, le terrain a été miné avec des boulettes de viande empoisonnées". La compétition, championnat de France de canicross, qui rassemblait 500 personnes, est annulée. Une enquête de gendarmerie a été ouverte.
Nous avons pu joindre par téléphone la propriétaire de Palma, une chienne de trois ans morte empoisonnée dimanche matin. "On aime nos animaux, elle ne devait pas partir comme ça", déplore-t-elle au téléphone. Elle en est certaine : les boulettes empoisonnées ont été déposées pendant la nuit de samedi à dimanche.
Un quatrième chien empoisonné a, lui, survécu. Au moins trois plaintes ont déjà été déposées. Les auteurs des faits risquent jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende pour actes de cruauté envers des animaux.
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