La situation s'améliore progressivement à la gare de l'Est, au lendemain d'un mystérieux sabotage, qui a paralysé la circulation des trains.Le fait qu'un poste d'aiguillage ait pu être incendié soulève la question sur la sécurité de ces infrastructures.
Le trafic reprenait plus vite que prévu mercredi Gare de l'Est à Paris, au lendemain de l'"acte de sabotage" qui l'a mise à l'arrêt toute la journée mardi, les travaux de réparation ayant "bien avancé", selon la SNCF. "Les travaux de réparation des installations endommagées par l'incendie volontaire ont bien avancé cette nuit et se poursuivent ce mercredi", a indiqué le groupe public.
L'incendie volontaire d'installations de signalisation et d'aiguillage à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), tôt mardi matin, a paralysé la Gare de l'Est toute la journée de mardi, obligeant la SNCF à annuler la quasi-totalité de ses trains, certains TGV étant déroutés vers d'autres gares. SNCF Réseau, qui a dénoncé un "acte de sabotage", a porté plainte et le parquet de Meaux a ouvert une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d'autrui.
Subsistent alors une question : comment des saboteurs ont pu s'introduire sur ce site, pourtant sensible et endommager 48 câbles électriques ? En France, on compte des milliers de postes d'aiguillage et des locaux techniques, identiques à celui qui a brûlé. Selon Roger Dillenseger, un ancien cheminot sollicité dans le sujet, "il est impossible de tous les surveiller".
Les actes malveillants restent rares
Subsiste alors une question : comment des saboteurs ont pu s'introduire sur ce site, pourtant sensible et endommager 48 câbles électriques ? En France, on compte des milliers de postes d'aiguillage et des locaux techniques, identiques à celui qui a brûlé. Selon Roger Dillenseger, un ancien cheminot sollicité dans le sujet, "il est impossible de tous les surveiller".
Les intrusions sur les voies ferrées sont par ailleurs quotidiennes : on en répertorie plus de 10.000 chaque année. Les postes d'aiguillage, mais aussi les péages d'autoroute ou les tunnels, peuvent être pris pour cible. Un an et demi plus tôt, c'est un vol de câble en cuivre dans un local qui avait semé le chaos sur l'A13. Toute une portion de la route a dû être fermée : les panneaux de signalisation étaient éteints ; les systèmes de sécurité incendie, hors service. "On a perdu toute la ventilation dans les deux sens de circulation du tunnel et de ce point de vue-là, on n’était plus capable d’exploiter en toute sécurité le tunnel", expliquait Camille Rémy, responsable d’exploitation du tunnel Ambroise-Paré, dans ce sujet.
En cas de sabotage, des procédures d'urgence sont prévues. Sur les rails, si le réseau subit une coupure d'électricité majeure, des systèmes de sécurité s'enclenchent notamment au passage à niveau. En réalité, les actes malveillants sont extrêmement rares. La majorité des coupures s'avèrent des incidents techniques.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info