Piqûres en boîte de nuit : un nouveau protocole pour aider les victimes

TF1 | Reportage Julien Cressens, G. Grubber, C. Hanesse, H. Dreyfus, L. Pawloski
Publié le 17 mai 2022 à 20h19, mis à jour le 18 mai 2022 à 11h35

Source : JT 20h Semaine

Dans plusieurs grandes villes, des personnes se sont plaintes de mystérieuses piqûres reçues en boîtes de nuit.
Elles ont du mal à prouver qu’on leur a injecté un produit.
À Nancy, l'hôpital vient de lancer un protocole pour le prendre en charge.

C’est une première dans l'Hexagone. Aux urgences de Nancy, une équipe de médecins dédiée accueille en priorité les patients victimes de piqûres. Ils subissent immédiatement un test urinaire, suivi d'un prélèvement sanguin. Faire vite, c'est essentiel pour détecter d'éventuelles substances toxiques contenues dans les seringues des agresseurs, notamment le GHB. Ce liquide incolore est surnommé la drogue du violeur. Il ne reste que six heures dans le sang et douze heures dans l'urine.

À Nancy, deux personnes sont venues se faire tester ce week-end. Les urines et le sang prélevés vont être analysés, car ils ont porté plainte. C'est la condition obligatoire pour que les médecins débutent leurs recherches. Ce dispositif d'urgence pourrait être utile dans d'autres villes.

Dans le pays, plus d'une centaine de plaintes pour piqûres ont été déposées ces derniers mois, à Rennes, Nantes, Paris, Grenoble, Béziers, Montpellier ou encore Toulouse. Mais dans chacun des cas, aucune substance toxique n'a été retrouvée. Les patients ont-ils fait les analyses trop tard ? C'est ce que constate Raphaël Balland, le procureur de Béziers. En allant plus vite, les enquêteurs pourraient déterminer si les seringues contiennent bien des substances toxiques.


TF1 | Reportage Julien Cressens, G. Grubber, C. Hanesse, H. Dreyfus, L. Pawloski

Tout
TF1 Info