Prêtre tué en Vendée : le suspect était en liberté depuis quelques semaines

Publié le 9 août 2021 à 20h04, mis à jour le 9 août 2021 à 21h07

Source : JT 20h Semaine

L'homme qui s'est accusé d'avoir tué le prêtre Olivier Maire ce lundi matin en Vendée était en libéré depuis quelques semaines. Il était placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de la cathédrale de Nantes.

Le suspect du meurtre du père Olivier Maire était en liberté depuis plusieurs semaines en attente de son procès pour l'incendie de la cathédrale. "Les juges ont estimé que dix mois de prison suffisaient. Parce qu'il n'a pas finalement de sang sur les mains. Il est soupçonné de dégradations matérielles sur une cathédrale certes, mais il n'y a eu ni blessés ni morts", nous explique Geroges Brenier.

L'homme était du coup "sous contrôle judiciaire. Il devait pointer deux fois par mois à la gendarmerie, ne pas s'enfuir du territoire français et dormir toutes les nuits dans la congrégation où il était accueilli. Les médecins et les juges ont rendu le même verdict très récemment après que ce réfugié rwandais a passé le mois de juillet en hôpital psychiatrique. Son état de santé mentale était jugé parfaitement compatible avec un retour à l'air libre, toujours sous contrôle judiciaire".

Ce réfugié rwandais faisait aussi l’objet de plusieurs obligations de quitter le territoire. Car "il était en situation régulière depuis près de dix ans. L'Etat a tenté à deux reprises de l'expulser vers le Rwanda en 2016 puis en 2010. Mais chaque fois, le tribunal administratif a estimé qu'un retour au Rwanda était dangereux pour lui. Au moment de l'incendie de la cathédrale l'été dernier, il était à nouveau vivement prié de quitter la France. Une décision is impossible à appliquer en raison de son contrôle judiciaire".


La rédaction de TF1info

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