Les recherches se poursuivent dans le Bas-Rhin après la disparition inquiétante de la jeune Lina, 15 ans, introuvable depuis samedi.Ce mardi matin, une nouvelle battue citoyenne a réuni plus de 300 personnes.Une équipe de TF1 s'y est rendue, ainsi que dans le village de Saint-Blaise-la-Roche à proximité duquel elle vivait, où les habitants la connaissent bien.
Ils sont plusieurs centaines ce mardi à la recherche du moindre indice pour tenter de retrouver Lina. Une nouvelle battue bien plus fournie que la veille : des anonymes, bouleversés eux aussi par la disparition de la jeune fille, se sont mêlés à ses proches pour y participer. "Ça me tient à cœur d'aider la maman quand je vois la détresse qu'elle a. Je me mets à sa place, j'ai des enfants, ça doit être terrible", explique l'une des bénévoles.
Pendant ce temps-là, les gendarmes continuent de ratisser la zone, fouillent chaque recoin du trajet emprunté par Lina samedi. Ce jour-là, elle devait se rendre à Strasbourg où l'attendait son petit ami. Partie de son domicile à onze heures du matin, elle se dirige à pied vers la gare, un trajet de 40 minutes. Les enquêteurs perdent sa trace à ce moment-là : elle ne serait jamais montée dans le train. Un appel à témoin a rapidement été lancé.
"Vendredi, elle a travaillé avec moi jusqu'à 19h"
Dans le village de Saint-Blaise-la-Roche, juste à côté de chez Lina, c'est la sidération. Vendredi, l'adolescente travaillait encore dans la petite épicerie-tabac que montre le reportage de TF1 à retrouver en tête de cet article, où les habitués la connaissent bien. Un client la décrit comme "quelqu'un de vraiment agréable, jovial". "On a appris ça, ça retourne...", se désole un autre.
Sa collègue confie à notre équipe vivre dans l'angoisse depuis quatre jours. "Vendredi, elle a travaillé avec moi jusqu'à 19h. C'est la dernière fois que je l'ai vue. Cette fille, elle ne le mérite vraiment pas, c'est une fille en or, vraiment. C'est très dur, je ne dors quasiment pas la nuit, c'est horrible", dit-elle. Une enquête est ouverte, aucune piste n'est privilégiée à ce stade. Vingt-cinq gendarmes de la section de recherches de Strasbourg restent mobilisés.