VIDÉO - Maintien de l'ordre : un nouvel équipement de choc pour les chevaux policiers

par M.T | Reportage TF1 : Victor Topenot, Julien Clouzeau, Paul Géli
Publié le 26 septembre 2023 à 16h13, mis à jour le 4 octobre 2023 à 12h23

Source : JT 13h Semaine

Bouclier, visière, protections pour les membres... Les chevaux policiers ont reçu de nouveaux équipements pour encadrer au mieux la Coupe du monde de rugby.
Une équipe de TF1 est allée à la rencontre de la brigade équestre de Seine-et-Marne, qui participera également à la sécurisation des JO dans un an.

Que ce soit pour un contrôle routier, une simple patrouille dans les rues, ou pour assurer la sécurité d'un grand événement, impossible de manquer les brigades équestres. Une présence qui impose, mais qui n'est pas sans risque, que ce soit pour les cavaliers ou leur monture. Dans le reportage ci-dessus, une équipe de TF1 se rend à Marseille (Bouches-du-Rhône) pour rencontrer Yo, une jument de 5 ans. "C'est notre vedette !", déclare Angélique Bertrand, gardien de la paix, en désignant l'animal. Le mois dernier, Yo a été poignardée par un voleur lors d'une intervention, et conserve une cicatrice. "On sait qu'on peut être confronté à des sorties d'arme. Qu'on soit à vélo, à cheval, ou en véhicule, l'impact est le même. Il faut être cavalier, mais il faut aussi être policier", explique la représentante des forces de l'ordre.

Les brigades équestres sont en ce moment mobilisées autour des stades pour la Coupe du monde de rugby. Il y a quelques jours, celle de Bois-le-roi (Seine-et-Marne) a reçu un nouvel équipement spécialement pour l'occasion. "Voici les nouvelles protections qu'on met sur les chevaux dans le cadre du maintien de l'ordre. Il va venir se positionner sur la partie poitrail, donc sur la partie avant du cheval", explique le major Jean-Emmanuel Cotelle, chef de la brigade, en positionnant une espèce de bouclier sur lequel est écrit "police nationale"

Les chevaux doivent s'équiper de la tête aux pieds : "Il y a aussi une protection au niveau des membres, ce qui va les protéger des jets de projectiles et des obstacles qui pourraient être un peu délicats. Il y a également sa visière qui fait office de casque", ajoute le chef de brigade. 

On simule des coups de feu pour les habituer à l'adrénaline
Jean-Emmanuel Cotelle

Place ensuite à l'intervention. À Bois-le-roi, la brigade équestre de Seine-et-Marne s'entraîne toute l'année. L'exercice du jour : repousser un groupe de figurants qui joue le rôle de supporters au milieu des fumigènes et des pétards. "On crée des explosifs parce que ça va faire régir leurs chevaux, et on simule des coups de feu pour essayer de créer cette adrénaline et ce stress. Le but est d'être le plus efficace possible sur la manœuvre et de repousser la foule", raconte Jean-Emmanuel Cotelle au micro de TF1. 

Un dressage exigeant, que les policiers répètent pendant toute l'année. Il faut compter trois ans en moyenne de travail avant qu'un cheval soit opérationnel. L'année dernière, la brigade a réalisé plus de 550 interpellations. Les animaux sont avant tout sélectionnés pour leur caractère, mais aussi leur taille, qui permet de surplomber une foule. "On est sur une taille d'1m65 environ, pour aller jusqu'à 1m70 - 1m75. Quand vous alignez une dizaine de chevaux, voire plus en regroupant les unités, on commence à être impressionnant sans même bouger", détaille le brigadier chef Jonas Bouler, formateur au sein de l'unité équestre. L'été prochain, des brigades de toute la France seront présentes aux Jeux olympiques. 


M.T | Reportage TF1 : Victor Topenot, Julien Clouzeau, Paul Géli

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