Dans les Deux-Sèvres, le week-end a été marqué par des manifestations violentes contre un projet de retenue d’eau.Le ministre de l’Intérieur a dénoncé les agissements de ceux qu’il appelle des “écoterroristes”.Qui sont-ils ?
Filmés par l’hélicoptère de la gendarmerie, ils sont plusieurs dizaines à converger vers les forces de l’ordre. Sous les jets de pierres et de fumigènes, les camions de transport finissent par reculer. Au cours de ces affrontements, ce week-end, 61 gendarmes ont été blessés selon le ministère de l'Intérieur. Même scène, filmée par un gendarme. Le visage dissimulé, certains de ces manifestants passent à l’attaque à coup de pierre ou de feux d’artifice.
Ce sont ces activistes que le ministre de l’Intérieur accuse de pratiquer “l’écoterrorisme”. Ce lundi après-midi, le porte-parole du collectif engagé dans les Deux-Sèvres, Julien Le Guet, refuse ce terme. Il nous montre les projectiles envoyés par la police. Certains militants écologistes sont surveillés par le renseignement français. Sur les 26 000 personnes fichées S en France, quelques dizaines seulement sont suivies pour éco-radicalité.
Ces activistes ne participent pas à d'autres types de délinquance, les renseignements les retrouvent uniquement sur les luttes écologistes. Pour Eddy Fougier, un politologue, les actions menées par ces militants sont encore loin du terrorisme, plutôt du harcèlement parfois violent conduit par des mouvements de l’ultra-gauche. À Sainte-Soline, les derniers manifestants quittaient les lieux cet après-midi.
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