Il y a eu le fiasco de la finale de la Ligue des Champions au Stade de France, puis les Jeux olympiques en prévision l'an prochain.Cette semaine, le Sénat a autorisé l'expérimentation des caméras dites intelligentes.Une technologie déjà testée dans certaines communes françaises.
À première vue, ce sont des caméras de surveillance comme les autres. Pourtant, elles sont équipées d'un système d'intelligence artificielle qui détecte des infractions ou des actions suspectes. Dans ce commissariat, par exemple, quand il ne se passe rien, l'écran reste noir. Mais dès qu'un véhicule grille un feu rouge, la vidéo de l'infraction s'affiche et alerte le policier responsable.
De la sécurité routière au colis abandonné
Dans l'Essonne, la ville de Massy utilise actuellement ce système uniquement pour la sécurité routière. Mais le maire a d'autres ambitions. Il aimerait s'en servir pour lutter contre la délinquance. En théorie, les caméras intelligentes permettent de détecter un mouvement de foule, une personne au comportement anormal ou encore un colis abandonné.
Le gouvernement prévoit d'utiliser ce dispositif pour les Jeux olympiques de Paris 2024, dans les transports et les enceintes sportives. Mais ces caméras font débat. Les failles de cette technologie sont un point essentiel pour la CNIL. Pour cet organisme chargé de veiller à la protection des données personnelles, son utilisation comporte des risques. Malgré cette mise en garde, ces caméras intelligentes séduisent de plus en plus de villes. Environ 500 communes y ont recours. Et ce chiffre augmente constamment. La suite du reportage est à retrouver dans la vidéo en tête de cet article.
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