Quelque 600 personnes ont défilé dans les rues de Rambervillers, ce samedi 29 avril, en hommage à Rose.La fillette a été tuée mardi, et le principal suspect du meurtre a été interpellé.Les participants ont tous dit leur émotion devant le drame.
Des cris et des larmes. En tête de cortège, la mère de la petite Rose a dû être soutenue par sa famille. Environ 600 personnes ont participé, ce samedi 29 avril, à une marche en hommage à la fillette de cinq ans, tuée mardi. Dans les rues de Rambervillers, dans les Vosges, la plupart s'étaient parés d'un vêtement ou d'un accessoire rose, conformément à la consigne qui avait circulé.
Devant la maison de la famille, des dizaines de fleurs ont été déposées, ainsi que de grands portraits de la fillette. L'entourage de la petite fille portait un tee-shirt à son effigie, sa mère était habillée de noir. La procession est d'abord passée, dans le silence, devant l'appartement où Rose avait été retrouvée morte par la police municipale, déshabillée, dans un sac plastique.
On ne l’oubliera jamais cette petite
Participant à la marche
Des centaines d'inconnus, mais en même temps unis dans la peine. "On est là pour soutenir cette famille, pour leur montrer notre compassion, leur donner un peu d’amour dans ces temps difficiles", témoigne au micro du 20H de TF1 une participante à la marche. La procession, organisée par la famille, a traversé toute la commune. Le nom de la petite fille a résonné dans les rues, comme un dernier adieu. "Pour la mémoire de Rose. On ne l’oubliera jamais cette petite", confie un homme, ému.
Les parents venus en famille sont bouleversés par le drame. "Quand tu es maman, tu te dis que ça peut arriver à tout le monde, à tes enfants", souffle une mère de famille, tandis qu'une autre ajoute : "Ça aurait pu être ma fille".
Les parents de Rose, eux, ainsi que les proches de la fillette, ont semblé y trouvé un peu de réconfort. "Ceux qui veulent rester avec nous ici, partager un peu notre douleur, sont les bienvenus. Je vous remercie tous du fond du cœur", a salué Bogdan, le père de la fillette, à la fin de la marche.
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