En marge des manifestations, du mobilier urbain a été détruit et des dizaines de commerces ont été vandalisés et pillés.Combien ces dégradations qui se répètent depuis le mois de mars vont-elles coûter et qui va payer ?
L'extérieur comme l'intérieur de l'agence immobilière de Stéphane Pupier ont été saccagés lundi 1er mai, par des casseurs. "Les bureaux ont été complètement retournés et tout ce qui était de l'informatique a été détruit", détaille-t-il. Il ne sait pas encore combien vont coûter les réparations de son agence qui venait, en plus, d'être entièrement rénovée.
Les dégradations coûtent cher aux commerçants visés, soient plusieurs dizaines de milliers d'euros. Dans un supermarché, il faut ajouter aux dégâts les pertes engendrées par une fermeture de plusieurs jours. Les villes aussi paient puisque remplacer une poubelle coûte une centaine d'euros et un abribus 7000 euros.
En tout, entre janvier et mai, les manifestations à Paris contre la réforme des retraites, ont déjà coûté un million d'euros en réparation de mobilier urbain et 500.000 euros de nettoyage. Au total, la facture atteint plus d'un million et demi d'euros. Les dégradations régulières ont des conséquences. À Paris, le temps est au nettoyage en attendant la prochaine manifestation, prévue le 6 juin.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info