À Paris, les forces de l’ordre ont interpellé près de 300 personnes avant le début de la manifestation du 1er-Mai.Ce mercredi, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté dénonce ces arrestations qu'elle qualifie de "massives et préventives".
Après 48 heures de garde à vue, ils ne sont plus qu’une poignée, onze à passer en comparution immédiate. Le client d’une avocate a été interpellé avant même de pouvoir rejoindre la manifestation. "On a retrouvé dans son sac, deux fumigènes et quelques pétards", annonce maître Aïnoha Pascual. En attendant une nouvelle audience, il a été placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction de venir à Paris.
Un lycéen, militant engagé contre la réforme, est sorti libre de garde à vue. Comme eux, ils sont près de 300 à Paris, à avoir été placés en garde à vue pour des motifs très variés : "Porteur de masque chirurgical avec engin incendiaire dans sa poche arrière", "faisait partie d’un groupe en vue de commettre des dégradations".
Il s’agit de motifs pas assez solides pour la justice, près d’une personne sur deux est ressortie de garde à vue, des arrestations jugées abusives. Mais alors pourquoi tant d’interpellation ? Le gouvernement espère faire évoluer la loi et interdire aux casseurs l'accès aux manifestations. Une proposition déjà faite en 2019, le Conseil constitutionnel n’avait pas donné son feu vert.
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