Marseille se recueillait hier aux obsèques de Michaël et Marion, âgés de 28 et 31 ans.Il y a un mois, ils avaient été tués dans l'effondrement de leur immeuble de la rue de Tivoli.TF1 a rencontré plusieurs habitants évacués, laissés sans solution de relogement durable.
200 personnes privées de leur domicile
Un mois après le drame, la vie du quartier n'a toujours pas repris un cours normal. Les immeubles fragilisés ont été consolidés par des étais. Plus de 200 personnes n'ont toujours pas pu regagner leurs domiciles, et pour certaines, vivent toujours un quotidien précaire. C'est le cas de Laurianne et Coline, deux colocataires relogées par la mairie depuis un mois. Dans une petite chambre d'hôtel de 20 m², elles vivent avec le strict nécessaire. Aujourd'hui, elles cherchent un nouveau logement, mais se disent abandonnées par leurs assurances.
Ce sentiment est partagé par de très nombreuses personnes délogées. Ainsi Michaël, membre du "Collectif Tivoli 9 avril", qui n'a toujours pas accès à son immeuble, enrage contre les assureurs. Il a dû trouver lui-même une nouvelle location, et continue pourtant de payer le crédit de son appartement.
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