Les scènes de guérilla urbaine du 1er-Mai, à Paris et à Lyon, ont fait 540 interpellations, plus de 400 policiers et gendarmes blessés, dont 30 hospitalisés.Organisations des black blocs, armes utilisées, l'enquête pour les identifier a t-elle progressé ?
Lorsque la photo, qui ouvre le reportage (en tête d'article), est prise, un cocktail Molotov vient d’atteindre ce policier. Ses collègues se précipitent pour le sauver. L’homme est grièvement brûlé. C’est le scénario redouté, un homme à terre. En quelques secondes, les forces de l’ordre se retrouvent encerclées par plusieurs centaines de membres des black blocs. Des affrontements qui ont duré des heures. Un CRS a reçu une boule de pétanque en pleine tête. Dans sa compagnie de 70 hommes, 33 ont été blessés ce lundi 1er mai.
Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire, accompagnait les forces de l’ordre. Il s’est retrouvé lui aussi sous les projectiles. Il a cité tout ce qui leur est tombé dessus, un marteau, de la ferraille, des pierres, du béton, plus les mortiers, et les bombes agricoles.
Des black blocs, armés et structurés. Le 1er mai dernier, ils ont formé quatre fronts distincts, incontrôlables. Selon nos informations, parmi les personnes interpellées, il y a quelques étrangers, un Allemand, un Ukrainien. Le ministère de l'Intérieur réfléchit à faire évoluer la loi pour pouvoir interdire l’accès des casseurs aux manifestations.
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