Le 20h

Trois gendarmes tués par un homme décrit comme violent : retour sur les faits

Publié le 23 décembre 2020 à 19h59, mis à jour le 24 décembre 2020 à 0h42
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Ils s'appelaient Arno Mavel, Cyrille Morel et Rémi Dupuis et laissent derrière eux quatre enfants. Ce sont les gendarmes qui ont été tués la nuit dernière dans un village du Puy-de-Dôme, abattus par un homme lourdement armé.

Depuis près de 24 heures, c'est un village traumatisé, encore sonné par l'onde de choc qui l'a frappé. Trois gendarmes ont été abattus au pied d'une maison. Une scène d'horreur dont les voisins médusés peine encore à se remettre. Trois cents gendarmes, dont ceux du CIGN se sont lancé toute la nuit à ses trousses, mais le tueur présumé n'avait visiblement aucune intention de se rendre. Ce qui a laissé le maire de la commune interloqué.

Le scénario macabre a démarré mardi soir juste avant 21h. Les gendarmes d'Ambert, une commune située à 15 minutes de route sont appelés, car une femme est appelée par son compagnon. Les militaires arrivent à Saint-Just à 21h27 et découvrent la victime terrorisée, réfugiée sur le toit de sa maison. Elle prévient les deux hommes que son compagnon est armé. À 22h18, le forcené met le feu à son domicile et prend la fuite en voiture en tirant avec un pistolet automatique. Un premier gendarme est alors abattu. Une demi-heure plus tard, le suspect revient chez lui en voiture et tue deux autres militaires venus en renfort. D'après la justice, l'attaque a été très rapide et d'une rare violence. Le tueur, un père de famille de 40 ans a longtemps vécu à Salon-de-Provence où il dirigeait une société informatique.


La rédaction de TF1info

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