Un homme a menacé de commettre un attentat vendredi matin dans un TGV entre Colmar (Haut-Rhin) et Paris.Il a été maîtrisé par un policier en civil en gare de Lorraine TGV, puis placé en garde à vue.Âge de 24 ans et souffrant de troubles psychiatriques, il a menacé de se faire exploser, mais ne portait ni arme ni explosifs sur lui.
Ils arrivent à la gare de l'Est, soulagés, mais avec deux heures de retard. Quelques heures plus tôt, l'un des passagers a explicitement menacé de se faire exploser. Deux personnes, témoins de la scène, ont donné l'alerte. "Il y a un monsieur qui est venu en face, avec un comportement étrange et des propos explicites, portant sur la religion, qui nous ont alerté. Donc à deux, on est allées s'isoler et donner l'alerte. Il y a un contrôleur qui l'a interpellé", déclare l'une des deux femmes sur le quai de la gare. "Il y avait un policier habillé en civil, il a ensuite pu l'interpeller", ajoute l'autre voyageuse.
Ni arme, ni aucune trace d'explosif
Le train était parti de Colmar à 6h38 ce vendredi matin. Il devait rejoindre Paris, mais s'est soudainement immobilisé en gare de Lorraine TGV. Tous les passagers sont alors invités à descendre du train sur ordre de la gendarmerie. "Et là, on a attendu une heure et demie, donc il y avait beaucoup de forces de l'ordre, armées, et un monsieur menotté est sorti", témoigne un passager. "Ils ont amené des chiens, soi-disant pour chercher de l'explosif, mais bon", raconte dubitatif un autre voyageur.
Les forces de l'ordre ont cherché des traces d'explosifs, mais après deux heures d'intenses recherches, tout danger est écarté. Pas d'armes ni d'explosifs n'ont été retrouvés.
C'est un policier, hors-service, mais armé, qui a pu maîtriser le suspect. Sur les réseaux sociaux, le ministre de l'Intérieur s'est félicité de l'efficacité du dispositif "Voyager, protéger". Mis en place l'année dernière, ce dernier permet aux forces de l'ordre de voyager gratuitement et armé dans les transports en commun.
Le suspect, âgé de 24 ans, est en garde à vue. Il est connu de la justice pour des faits de droit commun. Le parquet anti-terroriste n'est pas saisi en l'état, car selon nos informations, l'homme est un déséquilibré suivi pour des troubles psychiatriques.
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