L'adolescente 17 ans soupçonnée d'être l'auteur du tir ayant tué la randonneuse de 25 ans participait à une battue aux sangliers. Elle a été placée en garde à vue ce matin pour homicide involontaire.
Il est 15 heures ce samedi lorsqu'une randonneuse de 25 ans se promène avec son petit ami. Soudain, elle s'effondre. Touchée au flanc gauche, la jeune femme décède quelques minutes plus tard. La balle qui vient de l'atteindre a été tirée par une adolescente de 17 ans. Cette dernière participait à une battue aux sangliers dans les bois attenants. Dans le Cantal, les sentiers de randonnée traversent des zones boisées où ont lieu la plupart du temps les battues. Cette mort accidentelle a bouleversé Pierre Coudon, agriculteur. "J'ai une pensée pour cette famille, parce que ça aurait pu être les miennes. Ils tirent avec des balles, ces armes de guerre. C'est grave. Il faut que ça se cesse", crie-t-il.
Les associations de chasse du département sont souvent contactées par les agriculteurs pour effectuer des battues. Une pratique encadrée pour limiter les ravages sur leurs exploitations. "Si on ne régule pas les populations de sangliers, ce sont les champs des agriculteurs qui sont dévastés. Un sanglier, c'est un animal puissant et il nous faut des armes létales puissantes pour pouvoir les arrêter", explique Jean-Pierre Picard, président de la Fédération départementale de chasse du Cantal. "Je pensais que ce genre d'accident ne pouvait pas arriver chez nous avec tout le travail que nous faisons pour la sécurité à la chasse", regrette-t-il.
Totalement désemparée, la jeune mineure de 17 ans a été placée en garde à vue pour homicide involontaire.
TF1 | Reportage N. Chiesa, C. Olive