"J'espère que ça ne se reproduira plus" : la première réaction de la femme de Mohamed Haouas après sa condamnation

"Oui", les faits ont été très violents. Mais "il faut savoir pardonner", estime Imane Haouas. La femme de Mohamed Haouas, rugbyman au XV de France, a réagi à la condamnation ce mardi de son mari à un an de prison ferme, sans maintien en détention, pour violences conjugales. "Il faut savoir pardonner, j'espère que ça ne se reproduira plus" déclare Imane Houas au micro de TF1 avant de poursuivre : "C'est pas forcément des choses que je cautionne, mais voilà, il va falloir en discuter".

L'international de rugby a été jugé pour avoir frappé sa femme, vendredi, devant le centre commercial où elle travaille à Montpellier après l'avoir vue fumer une cigarette. Filmé par les caméras de surveillance, Mohamed Haouas a fait tomber sa compagne à terre avant de la gifler. 

Imane Haouas a assuré au cours de l'audience devant le tribunal correctionnel de Montpellier que c'était la première fois que son époux levait la main sur elle. "Elle veut retrouver ce soir son mari, le père de ses enfants, pour pouvoir discuter de ce qui s'est passé, peut-être avec un tiers," avait indiqué son avocat, Me Florian Medico.

La procureure avait de son côté requis deux ans de prison, dont un an avec sursis probatoire, pour les coups portés contre son épouse, ainsi que la révocation de six mois de sursis prononcés pour une précédente affaire de cambriolage, dans laquelle le joueur de Montpellier avait été condamné. La magistrate avait également demandé le maintien en détention de celui qui est père de deux enfants, notant un "risque de réitération majeur". 

"Moi je pense que ce n'est pas quelqu'un de violent avec sa femme de façon habituelle, il a été très jaloux car sa femme fait un nouveau métier, c'est la première fois qu'elle s'émancipe, elle fume, donc il était persuadé qu'il se passait quelque chose, il s'est fait une histoire", assure de son côté Marc Gallix, avocat de Mohamed Haouas. 

Condamné, le pilier du XV de France "ne pourra pas porter, sur le terrain, les couleurs" du club de Clermont, avec lequel il s'était engagé à partir de la saison 2023-2024, a annoncé l'ASM. Il ne portera pas non plus le maillot de l'équipe de France pour le mondial de rugby en septembre prochain, la Fédération française estimant que son comportement "est inadmissible et incompatible" avec une sélection en Bleu.