Violences urbaines à Béziers : une école et un collège incendiés, Blanquer et Castaner dénoncent "des actes inacceptables"

Publié le 1 novembre 2019 à 11h13, mis à jour le 1 novembre 2019 à 19h58
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

FAIT DIVERS – Des violences urbaines ont eu lieu, dans la soirée du jeudi 31 octobre, dans la cité de la Devèze à Béziers (Hérault). Les policiers ont été visés par des tirs de mortiers et des jets de pierre. Plusieurs salles d’une école et d’un collège ont été incendiées. Selon le procureur, les investigations seront "probablement longues".

Une soirée de violences urbaines à Béziers (Hérault). Jeudi, alors que certains fêtaient Halloween et que d’autres profitaient de la soirée, veille de jour férié, des violences ont éclaté dans le quartier de La Devèze autour de 21h45.

"Tout a commencé avec un départ de feu dans le hall d’un immeuble désaffecté près du square Georges Vallerey, indique une source policière à LCI ce vendredi. A leur arrivée, les fonctionnaires ont été pris à partie par une trentaine d’individus. Ils ont été la cible de jets de pierres et tirs de mortiers. Peu après, il y a eu deux départs de feu à l’école Les Tamaris, et au collège Katia et Maurice Krafft". 

Intervenus rapidement sur place, les pompiers sont venus à bout des flammes aux alentours de minuit. Un soldat du feu a été blessé au cours de l’intervention. Quatre véhicules au total ont été mobilisés.   "Des CRS sont venus en renfort pour que le quartier retrouve le calme, c’était chose faite vers une heure du matin", poursuit la source policière. 

Parallèlement, vers 22h30, "une vingtaine d’individus perturbait la circulation en déposant sur la voie un cyclomoteur puis des containers poubelle qu’ils incendiaient tout en projetant régulièrement des pierres sur des véhicules de passage, plusieurs d’entre eux portant des masques de type' halloween'", a indiqué le procureur de la République, Raphaël Balland, dans un communiqué vendredi soir. 

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"Incendies criminels"

Sur son compte Twitter, la ville de Béziers a dénoncé le bilan très lourd de ces"incendies criminels". La ville fait état de "douze salles de classe touchées dont deux totalement détruites à l’école Les Tamaris et de deux salles sinistrées au collège Katia et Maurice Krafft ". Par ailleurs, "cinq voitures et deux deux-roues" ont été incendiés, d’après la Ville. 

Sur Twitter ce vendredi matin, le préfet de l'Hérault qui s'est rendu sur place pendant la nuit a condamné avec "la plus grande fermeté les violences perpétrées" jeudi soir et a "adressé son soutien" aux habitants du quartier. 

Sur le réseau social, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a "condamné avec force les exactions qui ont eu lieu à Béziers qui ont endommagé des classes d’école et de collège".  Il a assuré que "l’éducation nationale travaille dès maintenant avec les collectivités pour assurer la rentrée".

"Incendier un établissement scolaire est une offense à la République", a également réagi le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner. "Ils ne peuvent rester impunis : tout est mis en œuvre pour que leurs auteurs en répondent devant la Justice."

"L'école sera sans doute détruite"

La rentrée risque d'être compliquée pour les élèves concernés. Selon le sous-préfet Christian Pouget, présent sur les lieux vendredi avec le maire Robert Ménard, "l'école sera sans doute détruite" compte tenu de l'ampleur des dégâts. "Tous les parents qui le peuvent doivent garder leurs enfants à la maison. Nous sommes pour l'heure incapables de dire dans quelle école nous allons les mettre", a indiqué le maire de Béziers. 

La police n'avait procédé jeudi soir à aucune interpellation. Le ou les auteurs étaient toujours recherchés vendredi. Un jeune de 15 ans a été toutefois interpellé et placé en garde à vue, vendredi à 16h15, pour des jets de pierre sur les policiers de la BAC qui assuraient la surveillance de l'école incendiée. La police technique et scientifique s'est rendue sur place pour procéder aux différents relevés, notamment ceux d'éventuelles empreintes. 

Vendredi soir, le procureur de la République a annoncé que le parquet saisissait conjointement le SRPJ et Montpellier et le CSP de Béziers "pour diligenter les investigations". "De nombreuses investigations sont en cours et seront probablement longues pour tenter d'identifier les auteurs de ces faits", a-t-il indiqué, appelant "toute personne ayant connaissance d'informations précises (...) à se manifester auprès du commissariat de Béziers. 


La rédaction de TF1info

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