ENCHÈRES - Près de trois millions d'euros ont été récupérés ce vendredi par la justice grâce à la vente de biens saisis lors de procédures pénales. Cette somme pourra être reversée à des associations.
Le pactole est conséquent. Les biens confisqués par la justice lors de procédures pénales ont rapporté près de trois millions d'euros, au cours de la vente aux enchères organisée ce vendredi 5 novembre, a annoncé sur Twitter le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti. "Véhicules, montres, bijoux, lingots, vins... La vente aux enchères exceptionnelle des biens saisis par la Justice vient de rapporter 2.980.000 euros à l'État", a écrit le garde des Sceaux.
L'ancien ténor du barreau a également précisé que cette somme pourra être reversée à des associations.
Véhicules, montres, bijoux, lingots, vins… la vente aux enchères exceptionnelle des biens saisis par la Justice vient de rapporter 2.980.000€ à l’État qui pourront désormais être reversés à des associations. La bonne méthode c’est de frapper les délinquants au porte-monnaie. https://t.co/tmXoLVD0H6 — Eric Dupond-Moretti (@E_DupondM) November 5, 2021
"La bonne méthode : frapper les délinquants au porte-monnaie"
"La bonne méthode, c'est de frapper les délinquants au porte-monnaie", a ajouté le ministre de la Justice. Car cette vente aux enchères concernait les objets saisis lors de procédures pénales. Un large panel de biens était disponible, des bijoux aux montres de luxe en passant par des voitures haut de gamme. Au total, 310 lots étaient disponibles à la vente, avec une mise à prix d'environ 1,4 million d'euros. Les objets ont finalement trouvé preneurs pour plus du double.
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Cette vente aux enchères était organisée au ministère de l'Économie, à l'occasion du dixième anniversaire de l'Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués, placée sous la tutelle du ministère de la Justice. Lors d'une conférence de presse tenue la veille, Éric Dupond-Moretti avait souhaité que "la confiscation" de biens ne se limite pas "à la lutte contre la délinquance économique et financière ou à la criminalité organisée", mais soit élargie à la "lutte contre la délinquance du quotidien afin de faire en sorte que le crime ne paie plus, que le délit ne paie plus".