Yvelines : deux adolescents qui avaient fugué retrouvés morts dans la forêt

A.S
Publié le 16 décembre 2022 à 10h43, mis à jour le 16 décembre 2022 à 15h15
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ILLUSTRATION - Source : MEHDI FEDOUACH / AFP

Les corps de deux garçons âgés de 15 ans qui avaient fugué de leur domicile, lundi pour l'un, mardi pour l'autre, ont été retrouvés sans vie en lisère de forêt à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).
Le parquet de Versailles a ouvert une enquête en recherches des causes de la mort.

Ce sont de jeunes élagueurs en apprentissage au lycée agricole Agro Campus de Saint Germain en Laye-Chambourcy (Yvelines) qui ont fait la macabre découverte mercredi matin. Face à eux, en lisière de forêt de Saint-Germain-en-Laye, les corps sans vie de deux jeunes garçons.  Alertés, les secours se sont immédiatement rendus sur place pour porter secours à ces deux victimes mais n'ont malheureusement rien pu faire pour les sauver. Ils n'ont pu que constater leur décès.  

Très ému par cette affaire, Arnaud Péricard, maire de Saint-Germain-en-Laye, a informé les habitants du drame sur Twitter. "En mon nom et au nom de la Ville, c’est avec une profonde émotion que je m’associe à la douleur des familles et des proches des deux adolescents retrouvés sans vie ce matin, près de la route des Princesses", a-t-il écrit sur le réseau social. 

L’hypothèse de l’intervention d’un tiers n’est pas privilégiée"

Contacté par TF1info au sujet de cette affaire, le parquet de Versailles nous indique que les deux victimes sont "deux garçons âgés de 15 ans". "Leurs parents respectifs des deux adolescents avaient déclaré leur fugue, pour l'un lundi et pour l'autre mardi", ajoute-t-il. 

Les deux garçons avaient fréquenté le collège Debussy à Saint-Germain-en-Laye. Ils étaient scolarisés cette année pour l'un au lycée Jeanne-d’Albret, pour l’autre au lycée Champagne à Troyes dans l'Aube.

Une enquête a été ouverte en recherches des causes de la mort.  Dès mercredi, la thèse du suicide était privilégiée. 

"Les autopsies pratiquées jeudi confirment l’absence d’intervention d’un tiers mais doivent être affinées encore par d’autres expertises médico- légales", précise le parquet à TF1info ce vendredi. 

Il ajoute qu'"à ce stade de l’enquête, aucun courrier pouvant expliquer ce geste n’a été retrouvé".

 


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