JUSTICE - Un ancien pompier de 56 ans a été condamné vendredi soir à 10 ans de prison pour le meurtre de sa femme en juillet 2012 à Morainvilliers (Yvelines), rapporte Le Parisien. L'homme aurait subi coups et humiliations de son épouse.
Marc C, ancien pompier de 56 ans, a été condamné vendredi soir à une peine de dix ans de réclusion criminelle par la cour d'assises des Yvelines. Cet homme était jugé pour le meurtre de sa femme Sandrine, à Morainvilliers (Yvelines), dans la nuit du 10 au 11 juillet 2012, de dix balles tirées dans la tête et dans le coeur, dont sept à bout touchant, avec un revolver de calibre 22 long riffle à un coup.
Selon Le Parisien, qui relate cette affaire, le procureur avait requis douze ans de prison. C'est la voisine du couple qui, l'après-midi du 11 juillet 2012, avait appelé les gendarmes. L'individu, ivre et armé, s'était retranché dans sa maison. A l'arrivée des gendarmes, il s'était rendu et avait indiqué que le corps de sa femme se trouvait sur la terrasse. Ce dernier gisait sous une table de jardin, ficelé et recouvert d'un drap et d'une bâche.
Relations violentes
Selon le quotidien, les relations au sein du couple, marié en 2001, s'étaient progressivement dégradées, sur fond d'alcool et de violence. L'épouse le frappait et racontait les performances sexuelles de ses amants à son mari ainsi qu'à leurs amis. Selon une source proche du dossier, Marc C. avait tenté de mettre fin à ses jours en absorbant des médicaments quelques jours avant le drame. A sa sortie de l'hôpital, sa femme lui aurait donné des coups pieds "avant d'être arrêtée" par leur fils de 17 ans.
La nuit du drame, l'homme, réveillé par une rage de dents, avait eu une nouvelle altercation avec son épouse à propos d'un amant de celle-ci, dont elle aurait raconté les performances. Après s'être emparé du téléphone de sa compagne pour y lire les SMS échangés avec cet amant, il aurait perdu la mémoire. Il a indiqué s'être réveillé vers 3h30, son arme à la main, près du cadavre de sa femme. Selon Le Parisien, le fils a précisé qu'il n'avait rien entendu, mais qu'il comprenait l'acte de son père, affirmant que sa mère "ne cessait de le frapper et de le rabaisser". La défense n'a pas souhaité faire appel de la condamnation.
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