Médiation. La guerre fait des petits

La guerre en Syrie et en Irak a généré une crise migratoire sans précédent. "C'est la plus grande population de réfugiés pour un seul conflit en une génération", affirmait l’an passé le HCR (Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés). Cet exil forcé, nos journaux comme bien des médias, s’en font régulièrement l’écho. Ces déplacés se tassent aux frontières européennes et leur entrée dans l’hexagone est plus au moins encadrée, ce sont, pour la majorité d’entre eux, des demandeurs d’asile pour lesquels l’obtention du statut de réfugié n’est qu’une formalité. Pour tous les autres, le sol français est plus hostile et l’accueil moins bienveillant. Cette population en transit se range dans la classe des migrants. A Calais, les habitants de la jungle étaient Soudanais, Erythréens, Afghans, Pakistanais…Il existe d’autres conflits dans le monde, en Afrique notamment, qui n’épargnent pas les civils. Tortures, exactions y sont légion. Cette population laissée dans un premier à l’abandon a été dirigée dans 280 centres d’accueil et d’orientation (CAO), des structures dans lesquelles les procédures obligatoires à une demande d’asile sont expliquées. Ce sont des hébergements temporaires plus acceptables que la boue de Calais...