VINGT ANS APRÈS - Anne-Claire Coudray s'est rendue aux Etats Unis pour la commémoration des attentats les plus meurtriers de l'Histoire. Avant de présenter une page spéciale ce samedi dans son journal de 20H, elle répond aux questions de la médiatrice de l'information TF1-LCI sur ce choix éditorial.
Vingt ans après les attentas du 11-Septembre, Anne-Claire Coudray et Cyril Auffret, rédacteur en chef des JT week-end de TF1, se sont rendus à New York pour enregistrer une page spéciale. La présentatrice des journaux télévisés et les équipes de correspondants à Washington sont allées à la rencontre des Américains pour tenter de comprendre et analyser les conséquences humaines et géopolitiques engendrées par ces attaques terroristes, les plus meurtrières de l'Histoire.
Cette page spéciale sera riche en interviews et reportages. Axel Monnier, correspondant aux Etats-Unis, reviendra ainsi sur l'intervention américaine en Afghanistan, conséquence directe de ces attentats, à travers les témoignages des vétérans. Jérôme Garro, journaliste à Washington, est de son côté allé à la rencontre de celles et ceux qui se sont retrouvés durant des semaines, après l'attaque des tours jumelles, dans l'immense nuage de poussières toxiques des décombres du World Trade Center. Anne-Claire Coudray a par ailleurs notamment interviewé la journaliste américaineJanine di GIovanni et Clifford Chanin, le directeur adjoint du Mémorial et musée du 11 septembre.
Retrouvez ci-dessous et dans la vidéo en tête de cet article les explications d'Anne Claire Coudray sur le choix de cette page spéciale à New York .
Pourquoi ce choix éditorial ?
Anne-Claire Coudray: Parce que le 11-Septembre a façonné ce début de siècle. On dit souvent que c'est la matrice du XXIème siècle. Effectivement, cette guerre entre l'Occident et les groupes terroristes a envahi nos préoccupations, et donc, célébrer les 20 ans du 11-Septembre, c'est comprendre comment on s'est adapté à ce risque. Comment nos services de renseignement se sont adaptés. Comment nos sociétés, les citoyens, se sont adaptés. Et donc, ça nous permet de parler d'actualité. On célèbre un anniversaire, mais ça nous permet vraiment de parler de notre monde d'aujourd'hui. Évidemment, avec ce qui vient de se passer en Afghanistan, c'était d'autant plus important pour cette spéciale.
Cela vous apporte quoi de retourner sur le terrain?
Ça permet de montrer aux téléspectateurs qu'on va au plus près de ce qu'on va leur raconter, et donc ça nous apporte une crédibilité. Moi, j'étais déjà sur le terrain pour les dix ans. Pas en tant que présentatrice, mais en tant que grand reporter. Je crois que j'ai très envie, moi aussi, de vérifier et de valider ce que je vais raconter aux téléspectateurs en étant sur place. Je crois qu'il n'y a rien qui remplace le fait d'aller sentir ce qui se passe, d'aller voir les bonnes personnes qui ont la légitimité de vous parler de tel ou tel évènement. Et donc, c'est pour ça qu'on a décidé, on décide au week-end régulièrement de faire ce genre de page spéciale où on va sur place. Cela permet de transmettre des messages de façon beaucoup plus efficaces si on est dans le bon environnement. Parce que pour les téléspectateurs, ça leur permet de comprendre précisément pourquoi on choisit tel ou tel mot et pourquoi on choisit de mettre en exergue tel ou tel élément.
Comment vous organisez-vous pour partir entre deux journaux, entre le dimanche et le vendredi?
On fait ce qu'on peut en fonction du décalage horaire. C'est vrai que là, on part lundi midi. On aurait aimé partir juste après le journal du dimanche soir. Ça nous aurait fait gagner quelques heures. Et puis, on s'organise, on s'adapte. Là, on revient le jeudi matin parce que effectivement, il faut prendre un petit matelas... Si jamais il y a des problèmes d'avion, il faut absolument que je sois à l'antenne le vendredi soir. Donc ça nous oblige aussi à être efficaces et à nous reposer, évidemment, sur notre bureau à Washington, qui nous a beaucoup aidés pour caler les autorisations. Il en faut énormément aux Etats-Unis. Caler les interviews aussi, parce que plus on se rapproche de l'anniversaire et plus les personnes sont sollicitées. Donc c'est au cordeau.
Sur le
même thème
Tout
TF1 Info
- Culture, médias et divertissementDécès de Jean-Pierre Elkabbach à 86 ans
- Sujets de sociétéTaxes, carburants, inflation... Les Français face à la vie (très) chère
- InternationalHaut-Karabakh : l'enclave au centre des tensions entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
- Police, justice et faits diversDisparition inquiétante de Lina, 15 ans, en Alsace
- Police, justice et faits diversAttentat de Magnanville : sept ans après, l'heure du procès