Chaleur record : 39 jours de suite au-dessus des normales de saison, du jamais-vu au printemps

M.G
Publié le 19 mai 2022 à 22h59

Source : JT 20h Semaine

La vague de chaleur printanière, qui touche la France, continue de battre des records.
Ce jeudi, les températures enregistrées dans l'Hexagone ont été supérieures aux normales pour un 39e jour consécutif.
Du jamais-vu pour la saison.

Cela ne s'arrange pas. Alors que lutter contre le changement climatique n'a jamais paru aussi urgent, la chaleur s'est installée sur l'Hexagone. Ce jeudi, pour le 39e jour de rang, le mercure a dépassé les normales de saison. Du jamais-vu à cette époque de l'année. Avec cette triste série, débutée le 11 avril dernier, le record d'avril-mai 2007 (38 jours) a été battu. Même chose pour le cycle de chaleur (37 jours au-dessus des normales de saison) enregistrée à la même époque en 2020. 

"Avec les températures attendues au moins jusqu'en début de semaine prochaine", ce record est appelé à être battu, avertit Météo France. Pendant le week-end, le thermomètre devrait dépasser 35°C "dans de nombreuses villes, avec parfois des pointes à 36°C samedi, 37 à 38°C très localement dimanche"

Le record mensuel de chaleur pourrait être battu au niveau national. Jusqu’à présent, la température la plus élevée en mai est de 37,7°C à Roquefort (Landes) le 30 mai 2011. Il devrait faire un peu plus chaud samedi et surtout dimanche, notamment vers le Midi toulousain. 

Le mois de mai le plus chaud de l'histoire

En parallèle, selon l'institut météorologique, il est désormais acquis que mai 2022 sera le mois de mai le plus chaud jamais observé en France depuis le début des mesures en 1900. L’avance sur le record actuel détenu par mai 2011 va encore s’accentuer dans les jours à venir. Avec une moyenne mensuelle avoisinant les 18,3°C, ce mois sera ainsi plus chaud que certains mois de juillet du XXe siècle, comme 1948, 1954, 1960, 1965, 1966 et 1980. 

Ces températures élevées s'accompagnent d'une forte sécheresse. Le gouvernement a publié mercredi une carte où 22 départements apparaissent en rouge, c'est-à-dire avec un risque "très probable" d'ici à la fin de l'été, principalement dans le sud-est et l'ouest. Des dizaines d'autres départements ont un risque "probable"

L'infographie prend en compte la baisse des niveaux des rivières et des lacs, la pluviométrie, et surtout l'état actuel des nappes souterraines et de l'humidité des sols ; dans un contexte où les arrêtés de restriction d'eau se multiplient dans l'Hexagone. Pour rappel, les normales saisonnières sont calculées sur la période de référence 1981-2010.


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