Il a fait en moyenne 22,7 °C cet été en France métropolitaine, soit une anomalie de +2,3 °C, rapporte Météo France.Cet été, le deuxième plus chaud enregistré après celui de 2003, a été marqué par des records de températures et le mois de juillet "le plus sec jamais observé".Météo France s'attend à ce que d'ici à 2050, "la moitié des étés soient d'un niveau de températures comparable, voire supérieur à celui de l'été 2022".
Un été "historique, mais qui deviendra un classique d'ici à quelques décennies". L'été 2022 est le deuxième le plus chaud jamais observé, "avec une température moyenne de 22,7 °C sur le trimestre juin-juillet-août, soit une anomalie de +2,3 °C par rapport à la normale", explique Météo France, lors de son bilan estival ce mardi 30 août. Cet été se classe derrière celui de 2003 (+2,7 °C supérieurs à la normale).
Le pays a notamment battu un nouveau record, avec 33 jours de vague de chaleur relevés au niveau national, dont la série entamée le 15 juin était la plus précoce jamais enregistrée, précise Météo France. Le prévisionniste s'attend à ce que d'ici à 2050, "à peu près la moitié des étés soient d'un niveau de températures comparable, voire supérieur à celui de l'été 2022".
🌡🥈 Avec une #température moyenne proche de 22,7°C sur le trimestre juin-juillet-août, l’été 2022 est le 2ème #été le plus #chaud , juste derrière 2003 (données depuis 1959). À cela s’ajoutent une #sécheresse historique et des incendies dans des régions jusque-là épargnées… @LCI pic.twitter.com/pSCBBptlaz — Guillaume Woznica (@GWoznica) August 30, 2022
Le mois de juillet le plus sec jamais observé
"Le mois de juillet a été le plus sec jamais observé", avec un déficit de pluie de -85% par rapport à la normale et un indice d'humidité des sols à un niveau historiquement bas depuis le 17 juillet, ajoute Météo France. Un constat qui ne s'applique pas sur l'ensemble du trimestre de l'été, marqué par les orages du mois de juin où "le déficit de pluie observé est de - 25%", précise l'organisme.
Côté températures, le mercure s'est affolé, atteignant les 40 °C "les plus précoces" en France continentale (record battu le 16 juin dans l'Hérault). Des records du nombre de jours à plus de 35 °C (seuil de forte chaleur) ont en outre été battus dans de nombreuses villes du sud du pays, ainsi que des records de nuits "tropicales" avec une température supérieure à 20 °C dans le sud-est, et sont toujours en cours d’ailleurs (60 jours à Istres, 61 jours à Nice…).
L'anomalie de températures en 2022 atteignant +1,45 °C sur l'ensemble de l'année par rapport à la normale sur la période 1991-2020, elle pourrait bien détrôner l'année 2020, qui pour l’heure occupe la première place avec une anomalie définitive de +1,1 °C, ajoute encore Météo-France.
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