Sable du Sahara : un nouveau nuage arrive, presque toute la France concernée

Benoit Leroy
Publié le 11 avril 2022 à 19h28

Source : JT 20h WE

Pour la troisième fois en moins d'un mois, un nuage chargé de sable saharien va toucher la France ce mardi 12 avril.
Il devrait toucher la majeure partie de l'Hexagone et pourrait persister jusqu'en fin de semaine.

Préparez-vous à devoir (encore) laver votre voiture. Un nouveau nuage de sable se dirige sur la France et touchera pratiquement tout le territoire à partir de mardi 12 avril. Selon plusieurs météorologistes, un puissant vent venu du sud est responsable de ce nouvel épisode : le sirocco. En mars déjà, deux épisodes similaires avaient touché l'Hexagone : les 15 et 28 mars. 

Selon les premières projections, quasiment tout le pays devrait être concerné par ce nuage de sable. 

Les quantités, elles, devraient être supérieures au nuage précédent. Mais, toujours selon Futura Planète, son ampleur devrait être moindre que le nuage qui a survolé la France le 15 mars. Dans le même temps, les conditions météorologiques devraient favoriser les retombées dans l'ouest du pays. Selon les prévisions de Météo-France, tout le littoral ouest pourrait être sous la pluie ce mardi matin. Dans les autres régions, un ciel voilé en début de journée devrait laisser tomber petit à petit les grains de sable encore en suspension.

Le "sirocco" à l'origine de ces nuages de sable

Selon les spécialistes du climat, aucun lien n'a encore été établi entre le changement climatique et ce type de phénomènes. Bien que ces derniers se reproduisent de plus en plus régulièrement ces derniers mois. Ce que l'on sait, en revanche, c'est que ces poussières contiennent bel et bien de fines particules radioactives. En quantité très faible, leur présence est due aux essais nucléaires français des années 1960, organisés en Algérie.

C'est un vent du sud, le sirocco, qui est à l'origine de ce phénomène. Celui-ci provoque une tempête de sable dans le Sahara et crée un tourbillon. Les plus gros grains retombent, mais les particules restent en suspension jusqu'à 4 500 m d'altitude. Entrainé par les vents forts, le nuage transporte ces poussières à plusieurs milliers de kilomètres avant qu'elles ne retombent plusieurs jours plus tard, en Europe de l'Ouest. 


Benoit Leroy

Tout
TF1 Info