Près de 40 communes de la Dordogne ont subi un déluge de grêlons. Des toits ont été arrachés et un lycée a été endommagé. À Ribérac, une commune de 4 000 habitants, il n'y a plus d'électricité ni d'eau potable.
D'abord, l'eau s'est infiltrée par les spots et puis la laine de verre détrempée a entraîné la chute du plafond. Car au-dessus, les tuiles elles-mêmes n'ont pas encaissé les chocs. "On a plus de maison, on n'a plus rien. Tout est à refaire et dans combien de temps ? On ne se sait pas", lance la propriétaire de la maison.
Ribérac a connu une nuit avec beaucoup de pluie et surtout une grêle dévastatrice. Un épisode traumatisant et un reliquat encore visible dans la journée. "On a cru que c'était un film d'horreur hier soir. On a cru qu'il y avait des mitraillettes de partout", s'exprime une habitante.
Branchages, voitures, toitures... Rien n'a résisté sur une bande de 800 mètres de large. Pas d'avantages, les volets criblés de toutes parts du lycée restaient fermés ce mardi 21 juin 2022. Dans le Bourg, une femme de 96 ans a dû veiller jusqu'au matin. "Il pleuvait sur mon lit. J'ai réussi à me lever... J'en peux plus, je suis lessivée", avance-t-elle. Même cause, même conséquence à Vanxains, où il y a 800 habitants environ. Ici, la boue a dépassé 1,60 mètre de hauteur. Un volume qu'il faut encore évacuer et qui interroge dans la région. La suite dans le reportage en tête de cet article.
T F1 | Reportage O. Santicchi, G. Frixon, E. Sarre
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