Depuis le début de l'été, plus de 30.000 hectares au total ont été détruits.Cela pourrait bien devenir un record, car les conditions météo sont tout aussi problématiques.L'équipe de TF1 a comparé la situation cet été par rapport aux années précédentes.
Un immense mur de flamme ravageant la Bretagne. Image rarissime, mais cet été, les incendies ont aussi dévasté cette région d'habitude épargnée. Autre image marquante, en Gironde, le feu brûlant des kilomètres de forêt autour de la dune du Pilat. Du jamais-vu depuis 1949, cet été est hors normes.
En France, en moyenne, 13 000 hectares brûlent chaque année. Cet été, plus de 35.000 sont déjà partis en fumée. C'est trois fois plus et pas en un an, mais en deux mois seulement. C'est une surface grande comme trois fois Paris. Et c'est l'un des pires bilans jamais enregistrés. La cause principale réside dans des températures très élevées et quasiment aucune pluie. Pour le porte-parole des sapeurs-pompiers de France, Commandant Éric Brocardi, "on constate qu'effectivement, par rapport à cette sécheresse-là qui est extrêmement accrue, on a une vitesse de propagation beaucoup plus importante, une mise à feu qui est beaucoup plus facile dès lors qu'il y a une source d'ignition quelque part".
40.000 personnes évacuées
En conséquence, tout le pays a été touché par des feux importants : en Bretagne, en Gironde, dans les Pyrénées-Orientales, l'Hérault, les Bouches-du-Rhône, le Var ou encore l'Ardèche. Même plus au nord, en Normandie et Picardie. Il y a eu des incendies de moindre ampleur, mais très nombreux. En tout, en deux mois, ce sont plus de 40 000 personnes qu'il a fallu évacuer en urgence. Là encore, c'est un chiffre exceptionnel.
En France, c'est l'année 1976 qui détient le record des plus grands incendies. Plus de 88.000 hectares avaient brûlé, un chiffre pas encore atteint aujourd'hui, mais l'année et la sécheresse ne sont pas terminées.
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