La semaine dernière, la Dordogne a été touchée par de violents orages accompagnés de grêlons.Les maisons de la commune de Vanxains ont été fortement touchées.La maire lance un appel aux dons pour venir en aide aux sinistrés.
À Vanxains, village de Dordogne), Pascal et son épouse dorment depuis une semaine sur des matelas qui ont pris l’eau, suite aux épisodes orageux qui ont détruit leur toiture. La laine de verre détrempée a entraîné la chute du plafond, comme dans de nombreux villages de la région. Car les tuiles n’ont pas encaissé le choc des grêlons.
"Mon épouse ne supporte plus", témoigne Pascal dans le reportage du 13H de TF1 en tête de cet article. L’eau s’infiltre dans toute leur maison, alors l’homme a décidé d’installer un logement de dépannage dans le jardin. Il a dû débourser 10.000 euros. "On avance tous les frais. Il faut bien qu’on vive quelque part. Il faut qu’on sorte de ce moisi. On croise les doigts pour que les assurances le prennent en comptent", dit-il en désignant sa maison.
Dans la commune, la boue a dépassé les un mètre de hauteur. Alors à la mairie, la semaine dernière, les sinistrés ont défilé pour signaler dégâts et besoins. Il n’y avait ni eau, ni électricité, entre autres. "C’est tout le village. Il n’y a pas une maison qui ait été épargnée. C’est très dur. Je pense qu’on gardera des traces de cette journée-là", affirmait une habitante du village dans le reportage du 20H de TF1 ci-dessus, tourné après les orages.
Un appel aux dons pour trouver des mobil-homes
Aujourd’hui encore, chaque jour, de nouveaux habitants demandent à être relogés en urgence. La mairie lance donc un appel aux dons afin de trouver un maximum de mobil-homes. "On va de nouveau faire le tour aujourd’hui pour essayer de retirer les gens de leurs maisons. Hier soir, on a été appelés en urgence. Une dame était sur le trottoir avec ses valises car son plafond s’est effondré dans la soirée", explique Joëlle Saint-Martin, maire (SE) de Vanxains.
Une autre famille a aussi dû quitter son domicile la semaine précédente. Elle loge actuellement dans un gîte mais espère trouver un mobil-home pour revenir habiter sur son terrain. "On a des animaux qu’on laisse là en permanence. Et le fait d’être sur place, on peut voir les artisans qui vont venir et ça sécurise un peu plus la maison", affirme le père de famille.
Dans la commune, ils sont plus d’une centaine d’habitants à n’avoir aucune solution de relogement.
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