De violents orages ont touché le Gard et l'Hérault dans la nuit de mardi à mercredi.En un peu moins de deux heures, l’équivalent d’un mois et demi de pluie s’est abattu sur la région de Nîmes.Ce mercredi, les habitants s'activent pour réparer les dégâts.
Si l'alerte rouge est terminée, les dégâts des violents orages qui ont touché notamment le Gard et l'Hérault dans la nuit de mardi à mercredi 07 septembre, sont, eux, toujours bien visibles. Les fortes pluies ont effectivement provoqué d'importantes inondations sur ce territoire.
Des automobilistes bloqués dans leur voiture
C'est plus d'un mètre d'eau qui a été observé dans les rues de Nîmes. Une partie des routes est devenue impraticable, obligeant certains automobilistes a abandonné leur véhicule, pris au piège par les torrents. C'est le cas d'Océane qui a été surprise par la tempête. Bloquée dans sa voiture, elle a pu s'en sortir et trouver refuge dans un gymnase aménagé par la Croix-Rouge. "Ce qui m’a fait le plus peur, c’est de ne pas pouvoir sortir de la voiture. Que l’eau monte, monte, monte... et que les pompiers ne viennent pas à temps", confie-t-elle dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
En un peu moins de deux heures, l’équivalent d’un mois et demi de précipitations de pluie s’est abattu sur la région de Nîmes. Près de 150 millimètres ont été relevés sur le Sud-Ouest du Gard, accompagnés des violentes rafales et d'un tonnerre assourdissant.
Des témoignages rapportent que les pluies ont été si fortes qu’elles se sont infiltrées dans les maisons. Danielle, qui réside dans la ville, a veillé toute la nuit. "C'est venu de là-haut et puis ça a dégouliné", explique-t-elle en désignant son plafond puis son mur jusqu'au sol, ajoutant : "J’ai pris ma bassine, mes serpillères et j’ai épongé, épongé à plusieurs reprises dans la nuit, jusqu’à quatre heures du matin."
Au lendemain des orages, les habitants s'activent pour réparer les dégâts. Plusieurs arbres ont notamment fait les frais de la tempête. Les agents communaux ont donc dû s'atteler à dégager la chaussée. "La force du vent, le poids de l’eau et les rafales, plusieurs rafales, la foudre aussi, parce qu’il y a eu beaucoup d’impacts de foudre… ça a été puissant, très, très, très puissant", témoigne Sylvain, un des agents de la ville, toujours ébahi par la violence de l'événement.
Dans un camping des environs, les inondations sont encore visibles, mais pas de dégâts importants n'ont été constatés. Les employés redoutent cependant la nuit à venir. "Si ça retombe comme hier, je pense qu’avec la rivière à côté, la Vistre, elle peut déborder et vu ce qu’il y a derrière, ça sent un peu mauvais", craint Jordan, qui travaille au camping. Concernant ce fleuve côtier, la préfecture a d'ailleurs alerté tous les maires du département dont la commune est traversée par ce cours d'eau sur les risques de débordements. Une attention particulière sera portée à certains campings établis à proximité.
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