Alors que le pays est en proie à une sécheresse inédite en cette fin février, le retour de l'hiver était particulièrement attendu.Dans les Alpes-Maritimes, l’arrivée de la pluie, après plus d’un mois d’absence, a même provoqué des scènes de joie.
"Je suis très content", dit-il. En effet, depuis quelques heures, Georges n’en finit pas de sourire. Cette pluie, il l’attendait. Les légumes de son potager jaunissaient et ne grandissaient plus. Ses fèves et ses petits-pois mourraient de soif. "Il faudrait qu'il pleuve 3 à 4 jours. Alors là, ça serait idéal", lance Georges Lucas dans la vidéo en tête de cet article.
À quelques kilomètres, en bord de mer, s’est produite une chose rare, les promeneurs, surpris par l'averse, affichent une humeur radieuse. "Ça fait longtemps qu'il n'a pas plu et là, c'est une bonne pluie qui va bien mouiller, enfin !", confie une habitante de Cagnes-sur-Mer à notre micro.
Des averses suffisantes ?
C’est une pluie intense, mais vraiment salvatrice pour sortir de cette sécheresse ? "On préférait des précipitations relativement modérées et continues, contrairement à des précipitations très intenses qui elles ont tendance à générer du ruissellement", nous explique Éric Sauvet, directeur de recherche en hydrologie à à l'INRAE. L’idéal serait des pluies continues et de préférence, avant la fin du mois de mars, car c’est maintenant, en hiver, que les nappes phréatiques se rechargent. Au printemps, lorsque la végétation reprendra ses droits, il sera trop tard. Les eaux de pluie n'atteindront plus la nappe phréatique, les racines en pleine croissance en absorberont une grande partie.
D’après les prévisions, la sécheresse risque de perdurer dans les deux prochaines semaines. Seuls le Sud-est et la Corse vont, semble-t-il, retrouver des niveaux de pluie normaux pour la saison.
Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu rencontre d'ailleurs ce lundi les préfets qui coordonnent les sept grands bassins du pays afin de "planifier" les "problèmes de raréfaction d'eau" auxquels les territoires seront confrontés. "Anticipez" sera le message principal du ministre aux préfets, a-t-il affirmé dans un entretien au Journal du dimanche.
Pour le ministre, les préfets ne devront pas avoir "la main qui tremble" au moment de prendre des arrêtés de restrictions permettant de "s'assurer que la ressource en eau soit préservée pour cet été".
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