Un début d'été marqué par les intempéries

VIDÉO - Orages violents, inondations : comment les villes s'adaptent aux phénomènes météo extrêmes

par La rédaction de TF1 | Reportage : Jean-Marie Bagayoko, Vincent Capus, Pauline Lefrançois
Publié le 6 juin 2023 à 11h54, mis à jour le 19 juin 2023 à 14h22
JT Perso
Comment désactiver votre Adblocker
  • Cliquez sur l'icône de votre Adblocker installé dans votre navigateur. En général elle se trouve dans le coin supérieur droit de votre écran. Si vous utilisez plusieurs adblockers, veillez à bien tous les désactiver pour pouvoir accéder à votre vidéo.
  • Suivez les instructions indiquées par votre Adblocker pour le désactiver. Vous devrez peut-être sélectionner une option dans un menu ou cliquer sur plusieurs boutons.
  • Lorsque votre Adblocker est désactivé, actualisez votre page web.
  • Remarque : Si vous utilisez le navigateur Firefox, assurez-vous de ne pas être en navigation privée.
adblock icone
Un bloqueur de publicité empêche la lecture.
Veuillez le désactiver et réactualiser la page pour démarrer la vidéo.

Source : JT 20h Semaine

Depuis quelques années, les orages sont à la fois plus fréquents et beaucoup plus violents, tout particulièrement dans le sud de la France.
Des phénomènes météorologiques extrêmes qui forcent les communes à s'adapter.
Comment se protègent-elles ? Le 20H de TF1 s'est rendu à Marseille et Mandelieu-la-Napoule pour en savoir plus.

Orages, pluies diluviennes, inondations... De plus en plus intenses, renforcés par le changement climatique, les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient ces dernières années, en particulier dans le sud du pays, forçant les communes à s'adapter et se protéger. En Provence-Alpes-Côte d'Azur, l'une des régions les plus souvent et durement touchées, certaines tentent déjà de mettre en place des solutions. 

À Marseille (Bouches-du-Rhône), tout le monde garde en mémoire les épisodes des étés 2021 et 2022, quand l'équivalent de plusieurs mois de précipitations s'était abattu en l'espace de quelques heures. Directeur commercial d'une concession Audi Sport, Henrich Morin avait par exemple vu son commerce être inondé après que l'Huveaune, le fleuve principal traversant la ville, avait brutalement débordé. Estimant avoir "grillé son joker avec les assurances", il appelle les autorités à tout faire pour que "ça n'arrive plus".

Absorber les pluies pour ralentir les crues

D'importants travaux visant à agrandir le lit de la rivière ont depuis été lancés pour absorber les prochaines pluies torrentielles. Coût total pour la métropole Marseille-Aix : 7,5 millions d'euros. "Avant, on n'avait que du béton et du ciment", explique Didier Réault, vice-président délégué à la prévention des inondations, en nous montrant les berges. "On en a enlevé les deux tiers, c'est-à-dire 40.000 mètres cubes, et on va encore descendre de 2 m ou 2,50 m pour se retrouver au niveau du cours d'eau et permettre au trop-plein de pluie de s'infiltrer au plus près de là où elle tombe."

Lire aussi

À Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), repenser l'urbanisme devient urgent également. En 2015, des intempéries d'une rare violence avaient entraîné des inondations meurtrières, tuant 20 personnes, la plupart prise au piège dans les caves et les parkings. Pour éviter une nouvelle tragédie, la municipalité a opté pour la création d'un immense bassin de rétention de 14.000 mètres cubes. "Il a vocation à ralentir la crue avant qu'elle n'arrive dans la ville", précise le maire (LR) Sébastien Leroy dans le reportage du 20H de TF1 à retrouver en tête de cet article. "L'idée, c'est qu'on transforme toute notre ville, qu'on se réinvente pour faire face aux nouvelles crises."


La rédaction de TF1 | Reportage : Jean-Marie Bagayoko, Vincent Capus, Pauline Lefrançois

Tout
TF1 Info