TRANSIT - Vous avez un peu abusé lors de votre repas de fête et avez des difficultés à digérer ? Selon 60 millions de consommateurs, mieux vaudrait ne pas trop compter sur les médicaments pour les troubles digestifs, peu efficaces et pouvant provoquer de sérieuses réactions allergiques. LCI vous indique d'autres astuces pour éviter les désagréments.
Entre le foie gras, la dinde, les pommes sautées et la bûche, en passant par l’alcool, le repas de Noël peut vite faire souffrir votre estomac (sans parler du foie). Pour éviter ces ballonnements, crampes d’estomac ou remontées acides, il est assez tentant, qu’on se l’accorde, de se tourner vers les petites pilules magiques soigneusement rangées dans l’armoire à pharmacie : les médicaments anti-brûlures d’estomac ou anti-ballonnements.
Mais selon 60 millions de consommateurs, qui a évalué dans son numéro de janvier 2017 trente de ces préparations pharmaceutiques disponibles sans ordonnance, les risques pour la santé du consommateur seraient bien trop importants comparés aux bénéfices procurés.
Des risques d'allergies sévères et des effets peu probants
"Des réactions allergiques, mais également d’autres effets indésirables, sont à craindre avec la majorité des médicaments de notre sélection", indiquait le magazine au sujet des traitements anti-ballonnements et d’aide au transit. Le Meteospasmil, le Météoxane ou encore le Spasfon présentent ainsi des risques d’allergies parfois sévères (boutons, rougeurs sur la peau, démangeaisons, gonflement du visage et du cou...), tandis que leur efficacité reste faible.
Et le constat est le même pour les médicaments élaborés avec des ingrédients naturels, comme Arkogélules Artichaut, dont le principe actif n’est autre que de la poudre de feuille d’artichaut. Également jugé "peu efficace", il fait l'objet de signalements d’allergies parfois graves. Les granules Formocarbine, au charbon activé, risquent quant à elles de diminuer l’absorption par le corps d’autres principes actifs. Elles sont donc à éviter chez des personnes suivant un autre traitement, au risque d'altérer son efficacité.
Quelles alternatives ?
Pour éviter les désagréments, pensez, lors du repas, à ne pas manger trop vite. Cela évitera au contenu de votre assiette de tomber d'un coup dans votre estomac. De plus, le cerveau a besoin de vingt minutes pour se rendre compte qu'il a assez mangé. Pensez également à bien mâcher vos aliments pour faciliter la digestion. L'estomac ne supporte en effet pas l'arrivée de gros morceaux de nourriture. S'il y est confronté, il va devoir travailler d'autant plus et, si malgré tout des morceaux conséquents passent, ceux-ci risquent de fermenter dans les intestins, créant des ballonnements. Évitez également de boire trop d'alcool, qui ralentit la digestion et créé des sensations de pesanteur.
Si malgré tout, votre système digestif est contrarié, quelques tisanes peuvent faire leur effet. Le fenouil par exemple, est connu pour stimuler la digestion et calmer douleurs abdominales. Il permet aussi d'éviter la formation des gaz intestinaux dans l'intestin. La menthe poivrée, elle aussi, est l'alliée des digestions inconfortables lorsqu'elle est infusée une dizaine de minutes dans de l'eau. Il est aussi possible de verser une goutte d'huile essentielle de menthe dans un grand verre d'eau, en tenant compte des contre-indications (femmes enceintes et allaitantes, sujets épileptiques, enfants moins de 6 ans et personnes âgées).
Enfin, privilégiez la marche à la sieste après votre festin. D'après une étude américaine, une promenade d’une heure permet de diviser par deux le temps d'action de la digestion. De plus, une étude néozélandaise a révélé qu’une marche d’au moins 10 minutes juste après le dîner était des plus efficaces pour faire baisser sa glycémie.
Si vous souhaitez tout de même faire appel à un médicament, 60 millions de consommateurs considère au terme de son enquête que seul le Digedryl peut être recommandé "sans (trop) de réserves". Mais, selon les auteurs du dossier, le meilleur remède, au quotidien, n'est autre que l'évacuation des gaz accumulés au niveau de l’intestin. "Même si produire des pets peut s’avérer gênant en société, il est primordial de ne pas se retenir."
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