Après avoir procédé à des centaines de contrôles, la répression des fraudes alerte les consommateurs sur les aliments faussement Made in France.Que vise-t-elle précisément et que risquent les contrevenants ?
Sur votre viande de supermarché, votre miel de producteur ou encore le poisson de votre marché de quartier, les étiquettes bleu, blanc, rouge origine France sont partout. Et vous y faites de plus en plus attention. Pour de nombreux Français, c'est un critère de confiance. Et pourtant, la répression des fraudes a repéré des dizaines d'anomalies en réalisant plus de 800 contrôles chez des producteurs, des grossistes et des revendeurs dans toute la France.
Le premier type de fraude concerne des exploitants qui changent tout simplement l'étiquette du produit mis en vente. Par exemple, un fraudeur a été épinglé car il achetait son miel en Bulgarie pour le conditionner dans des pots estampillés français. Plus fréquente, une autre fraude concerne vos salades ou votre jus de pomme : elle consiste à mélanger des produits d'origines différentes. Par exemple, un maraîcher achetait des pousses d'épinard en Italie pour les vendre avec sa propre production française. Un moyen de réaliser des profits beaucoup plus importants.
Ces tromperies restent tout de même plutôt rares, sauf pour les kiwis. Ils "font partie des fruits sur lesquels on constate assez souvent des fraudes. Nous avons estimé qu'environ 12% des kiwis fabriqués en France ne l'étaient en fait pas", indique Romain Roussel, directeur de cabinet à la Répression des fraudes.
Tous ces produits frauduleux ont été retirés de la vente. Les contrevenants risquent jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende.
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