Quelle alimentation pour demain ?

TF1 | Reportage Cyril Adriaens-Allemand, Vincent Brossard et Thomas Rolnik
Publié le 3 novembre 2022 à 20h28, mis à jour le 4 novembre 2022 à 10h19

Source : JT 20h Semaine

Tous les soirs cette semaine, nous vous présentons des solutions concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique. Ce jeudi, nous nous intéresserons à l'agriculture. Comment produire mieux ? Que mangerons-nous demain ?

Notre alimentation a un impact sur le réchauffement climatique. L'agriculture, à elle seule par exemple, représente 19% des émissions de gaz à effet de serre, principalement via l'élevage et la culture des sols. Pour limiter ce réchauffement à 2°C de plus d'ici 2100, ce secteur a un rôle-clé à jouer. Et pour y arriver, il existe des solutions.

Le premier levier d'action pour les éleveurs est la qualité de la nourriture qu'il donne chaque jour à leurs animaux. Souvent, celle-ci provient d'aliments transformés, broyés ou fermentés. Ici, Guillaume Bénazet. nourrit ses vaches avec de la luzerne qu'il a ramassée et faite sécher lui-même. "C'est plus digeste pour la vache", explique-t-il. Qui dit meilleure digestion dit moins de rejet dans l'air de méthane, un gaz particulièrement nocif pour la planète.

L'autre enjeu se trouve dans nos champs avec une importante source de pollution pour la planète, les engrais chimiques. La grande majorité des agriculteurs les utilisent notamment pour la culture des céréales. Ce qui aggrave le réchauffement climatique. La principale difficulté commence après la récolte.

Pour qu'une nouvelle plante pousse, il lui faut dans le sol de l'azote, qui peut être d'origine naturelle, via la décomposition des végétaux, ou chimique, via les engrais. Ces engrais dégagent du protoxyde d'azote, un gaz nocif pour la planète. Son effet sur le réchauffement climatique est 30 fois supérieur au méthane et 300 fois supérieur au CO2.


TF1 | Reportage Cyril Adriaens-Allemand, Vincent Brossard et Thomas Rolnik

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