Dans les Pyrénées, s’opère un mariage entre l’Ariège et le Japon.Derrière les fourneaux, un "maître soba" nous fait découvrir tout un univers.
Au cœur des Pyrénées, c’est une touche de culture asiatique. Dans la petite ferme de l’Ariège visitée par notre équipe, le geste culinaire est exécuté de main de maître, comme un rituel japonais. Au bout du hachoir, c'est Olivier Campardou, qui troque sa tenue de paysan ariégeois pour le kimono de maître soba.
Paysan ariégeois et maître soba
Il fabrique en effet ces nouilles japonaises traditionnelles, les sobas, comme il le montre dans le reportage de TF1 ci-dessus. Sa matière première est le sarrasin qu’il cultive et qu’il transforme dans son atelier. Trié, décortiqué et moulu pour obtenir une farine d’un blanc immaculé. Celle-ci est ensuite tamisée, et le rituel de pétrissage peut commencer. Il se fait tout en douceur, mais avec fermeté, pour obtenir une pâte de deux millimètres d’épaisseur.
Dans une autre vie, Olivier élevait des ânesses pour leur lait. Il s’est ensuite intéressé à l’art du soba et y a été initié au Japon. Il y a appris la rigueur dans l’exécution des gestes. Il y a retrouvé aussi un peu de la tradition culinaire des Pyrénées. Pour la dernière étape, la cuisson, il faut oublier la lenteur, car quelques secondes suffisent. Pendant quelques années, Olivier a vendu ses sobas à Paris. Il est aujourd’hui revenu aux sources, en Ariège.
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