Fêtes de fin d'année : Pas de pénuries et une hausse des prix limitée, selon Michel-Edouard Leclerc sur LCI

Publié le 26 octobre 2022 à 10h52, mis à jour le 16 novembre 2022 à 18h01
Fêtes de fin d'année : Pas de pénuries et une hausse des prix limitée, selon Michel-Edouard Leclerc sur LCI

Michel-Édouard Leclerc, président du Comité stratégique des centres E. Leclerc, était l'invité de LCI, ce mercredi.
Le PDG se veut rassurant : selon lui, il n’y aura pas de pénuries de produits pour les fêtes de Noël, ni de flambée des prix.
En revanche, il se dit moins optimiste pour la suite.

Faudra-t-il craindre, à Noël, une flambée des prix et des pénuries dans les rayons des grands magasins ? Non, si l’on en croit le PDG du groupe E. Leclerc, même si l’inflation va continuer de progresser. "À Noël, l’inflation sur les biens de grande consommation va être de l’ordre de 10%. Alors qu’elle est actuellement de 8 à 9%", indique Michel-Edouard Leclerc, ce mercredi 26 octobre sur LCI. "Dans les centres Leclerc, nous retardons le plus possible la retransmission des hausses tarifaires des fournisseurs dans nos magasins", souligne-t-il

Hormis "peut-être le foie gras", selon lui, il n’y aura pas de pénuries pour les fêtes de fin d’année. "Le jouet, par exemple, il faut savoir qu’on l’a acheté il y a un an", explique le patron des magasins E. Leclerc. Quant à une possible hausse des prix, Michel-Edouard Leclerc tient à rassurer ses clients : "Les derniers arrivés peut-être, en raison des coûts de transport et des frais d’emballage. Globalement, on a pris sur nos marges parce qu’on a envie de faire de belles fêtes de Noël".

Le PDG du groupe E. Leclerc dit d’ailleurs observer, dans ce contexte ultra-inflationniste, des changements significatifs dans la manière de consommer. "Les foires au vin qui ont lieu actuellement sont un indicateur intéressant. Les gens achètent des bouteilles moins chères. Moins de champagne, moins de grands crus. Il y a un déplacement de la consommation. Jamais les produits premiers prix ne se sont aussi bien vendus", souligne-t-il. 

À Noël, on va continuer à faire la fête, c’est un exutoire nécessaire. Mais après, en janvier, ça va être le gros trou.
Michel-Edouard Leclerc

S’il se veut rassurant pour Noël et les fêtes de fin d’année, Michel-Edouard Leclerc s’attend, en revanche, à des mois difficiles par la suite. "À Noël, on va continuer à faire la fête, c’est un exutoire nécessaire. Mais après, en janvier, ça va être le gros trou. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle on met les centres E. Leclerc en mode combat, avec plus de promotions", anticipe le PDG.

Le groupe a en effet mis en place dans ses magasins un bouclier tarifaire sur plus de 230 produits de consommation courante. "On essaie d’être le moins cher dans cette hausse générale. Mais on sait qu’on va y passer parce que nos propres comptes d’exploitation ne peuvent pas survivre si on ne transmet pas les hausses de nos fournisseurs", prévient toutefois Michel-Edouard Leclerc, qui ne cache pas son inquiétude pour les mois à venir.


La rédaction de TF1info

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