Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, était l’invité de la Matinale de LCI ce jeudi 21 juillet.Au cours de l'entretien, il a notamment évoqué les dispositions du projet de loi sanitaire, adopté en première lecture par le Sénat.
Le Sénat dominé par la droite a adopté la nuit dernière, en première lecture, le projet de loi sanitaire, après avoir rétabli une possibilité de recours à un contrôle sanitaire des voyageurs, qu'avait supprimée l'Assemblée nationale. Sur le plateau de LCI, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale, Bruno Retailleau, s'en explique. "Le texte n’est pas du tout le même que celui du gouvernement", souligne-t-il, avant de préciser : "Nous avons voulu explicitement abolir toutes les dispositions du régime sanitaire d'urgence dérogatoire. Les restrictions sur le confinement, la liberté de circulation, la liberté de réunion...".
Les Français ont été traumatisés. C’est le 13e texte sur l’urgence.
Bruno Retailleau
Concernant la disposition sur un contrôle sanitaire aux frontières à proprement dit, le sénateur de la Vendée estime qu'elle était nécessaire. "Ce texte, c’est au cas où un variant très dangereux apparaitrait dans un autre pays, et donc il faudrait pouvoir contrôler les frontières, pour ceux qui arrivent en France. Au départ, le texte présenté en première lecture par le gouvernement, c’était aussi bien pour les Français qui partaient que ceux qui rentraient. Et nous, on se contente juste de leur demander un test de dépistage", insiste le sénateur LR.
D'autant que, poursuit-il, la situation sanitaire n'exige pas de maintenir des restrictions, qui par ailleurs pèsent lourd sur le moral des citoyens. "Les Français ont été traumatisés. C’est le 13e texte sur l’urgence. On ne peut pas les habituer à vivre dans un État d'exception avec des restrictions de libertés, c'est malsain." Et de continuer : "On voit bien que cette 7e vague n’a rien à voir avec les premières. On ne va pas enfermer les Français. Il faut vivre avec le virus, faire attention aussi et compter sur la responsabilité des Français", juge-t-il.