RENCONTRE - La journaliste Cécile Pivot est l’invitée du podcast "Les Gens Qui Lisent Sont Plus Heureux" à l’occasion de la sortie de son premier roman intitulé "Battements de cœur" (Calmann-Lévy). La description au scalpel de l’histoire d’amour entre deux êtres que tout oppose.
Dans cet épisode, mon invité est la romancière Cécile Pivot. Son nom de famille vous dit quelque chose ? Normal, c’est l’une des filles du journaliste Bernard Pivot, le mythique présentateur d’"Apostrophes", aujourd’hui président de l’Académie Goncourt. Cécile a longtemps travaillé dans la presse avant de se lancer dans l’écriture en 2017 avec "Comme d’habitude", le récit de son combat quotidien auprès de son fils autiste. Journaliste comme son père, elle a écrit avec lui "Lire !", un vibrant plaidoyer pour le plaisir de la lecture, paru l’an dernier.
En ces premiers jours de 2019, c’est son premier roman de fiction qu’elle dévoile. "Battements de cœur", c’est son titre, met en scène Anna et Paul, deux êtres que tout oppose. Elle est éditrice, bavarde, Parisienne, dans l’âme. Il est paysagiste, taiseux, foncièrement amoureux de la nature. Leur histoire d’amour semble impossible ? Ils vont la vivre à 100 à l’heure, en dépit de leurs différences et de leurs vies passées. Jusqu’au jour où le doute s’installe…
"J’adore les histoires romantiques. Mais j’aime aussi tout ce qui est mélancolique. Et je trouve que les deux vont bien ensemble", confie Cécile Pivot. "C’est la passion aussi qui me fascine. Ce que j’ai réalisé en écrivant, c’est que Anna vit une passion, pas Paul. Ils s’aiment, mais pas au même niveau", ajoute la romancière qui décortique l’évolution du couple avec élégance et précision. Un peu de cruauté aussi. Mais surtout beaucoup de vérité.
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"J'ai toujours voulu être écrivain", reconnaît Cécile Pivot, tout en avouant s'être mise à l’écriture sur le tard, à l’approche de la cinquantaine, après avoir quitté de son plein gré la rédaction qui l’employait. "Au début, je me suis sentie complètement démunie", avoue-t-elle. "Je me demandais ce que j’allais faire de ma vie. Pendant un an, je n’étais pas bien. Et puis à moment j’ai eu un déclic. J’ai commencé à écrire. Et ça m’a sauvé."
Sa passion de la lecture, en revanche, est née très tôt. Et pas forcément sous l’impulsion de son illustre papa comme on pourrait le croire. "Il travaillait 12 heures par jour, 7 jours sur 7", se souvient Cécile Pivot. "Il n’avait pas le temps ! Après, j’avais tous les livres à disposition. Donc je piochais dans les piles. Et je suis tout de suite tombée dans la marmite. C’était comme respirer. Les livres ont été un refuge. J’ai eu un peu l’impression d’apprendre à vivre avec les livres."
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