ARGENT - Invité de la Matinale LCI mercredi 8 août, le président des Patriotes a réagi aux remous financiers que connaît actuellement son ancien parti. "Je suis persuadé qu'ils ont encore de sacrées marges d'économies", a-t-il assuré, alors que Marine Le Pen avance que son parti pourrait disparaître en cas de saisie par la justice de ses 2 millions d'euros d'aide publique.
Il se dit "pour le le pluralisme démocratique" et "ne souhaite qu'aucun mouvement politique ne disparaisse pour des questions d'argent." Invité de la Matinale LCI mercredi 8 août, Florian Philippot a réagi à la sanction qui menace son ancien parti. Le Rassemblement national (ex-FN) saura le 26 septembre si la justice confirme ou non la saisie de ses 2 millions d'euros d'aide publique, ordonnée dans l'enquête sur des emplois présumés fictifs d'assistants d'eurodéputés. "On peut disparaître pour des questions d'idées ou d'absence de conviction. Pour des questions d'argent, ce serait quand même un problème", a-t-il déclaré.
De sacrées marges d'économie
Florian Philippot, président des Patriotes
"Mais là vous êtes face à un président de mouvement qui lui de toute façon n'a aucun argent public. Donc à la limite ce dont vous me parlez, ce sont des problèmes de riches. Est-ce qu'ils vont avoir leurs millions ou pas ? Nous on n'a pas les millions, on fait confiance aux donateurs et aux adhérents pour nous aider financièrement à vivre et à financer les européennes", a poursuivi le patron des Patriotes. Il estime que les mots employés par Marine Le Pen, qui a parlé d'"assassinat politique"sont très forts".
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Florian Philippot assure "n'avoir jamais participé à la gestion financière de ce parti" mais se dit "persuadé qu'ils ont encore de sacrées marges d'économies". Parmi elles ? "Le salaire assez confortable" que perçoit chaque mois sa présidente Marine Le Pen.