"Propagateur de mensonges" : Olivier Faure compare Emmanuel Macron à Donald Trump

S.M avec AFP
Publié le 28 octobre 2022 à 7h53

Source : TF1 Info

Olivier Faure répond aux critiques d'Emmanuel Macron, qui a accusé la gauche de s'être mise "main dans la main" avec le RN.
Le Premier secrétaire du PS dénonce les "inepties" du chef de l'État, l'accusant d'être "un propagateur de mensonges", comme Donald Trump.
L'élu confirme que son parti ne votera pas la troisième motion de censure déposée par LFI.

La gauche contre-attaque. Le Premier secrétaire du Parti socialiste (PS), Olivier Faure a dénoncé  ce vendredi les "inepties" d'Emmanuel Macron, l'accusant d'être "un propagateur de mensonges", comme Donald Trump. Mercredi, le chef de l'État  s'était emporté contre le RN et la Nupes, qui ont déposé trois motions de censure à l'Assemblée, dénonçant leur "cynisme" et leur "désordre" et accusant la gauche de s'être mise "main dans la main avec le Rassemblement national".

Dans un entretien à Libération, Olivier Faure a jugé qu'il fallait "beaucoup de cynisme pour énoncer de telles inepties". "Je regrette qu'Emmanuel Macron, à force de rencontres avec Donald Trump, soit devenu propagateur de 'vérités alternatives', c’est-à-dire de mensonges", a-t-il asséné. 

"La motion de censure doit demeurer un acte solennel"

Jugeant "absolument fausses" les allégations selon lesquelles le texte de la motion de censure a été modifié pour qu'elle puisse être votée par le RN, le député de Seine-et-Marne a critiqué, sans les nommer, ses opposants socialistes, dont certains ont répandu ces informations. "Il y a des socialistes qui se sont fait une spécialité des coups bas. Comment peuvent-ils prétendre prendre la direction d'un parti qu'ils discréditent à chaque intervention ?", a-t-il demandé.

Enfin, le Premier secrétaire a confirmé que le PS ne signerait pas la troisième motion de censure déposée mercredi par LFI, en réponse à la troisième utilisation de l'article 49.3 de la Constitution par le gouvernement sur le budget de la Sécu. "Nous avons une divergence avec les Insoumis", a-t-il reconnu. "Le gouvernement cherche à banaliser le 49.3 pour en faire un instrument de gestion ordinaire. Nous ne voulons pas, parallèlement, banaliser la motion de censure qui doit demeurer un acte solennel", a-t-il expliqué.

Mais il souhaite "que la Nupes, tout ensemble, en dépose une sur le projet de loi de finances et sur celui de la Sécurité sociale au moment de la lecture définitive".


S.M avec AFP

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