Le député insoumis Adrien Quatennens a annoncé ce mercredi qu'il reviendrait à l'Assemblée "vraisemblablement dès le mois de janvier".Et ce, malgré sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour "violences" sur son épouse.
Condamné mardi 13 décembre à quatre mois de prison avec sursis pour "violences" sur son épouse, sans peine d'inéligibilité, Adrien Quatennens a annoncé ce mercredi qu'il reviendrait à l'Assemblée. Interrogé sur BFMTV sur la date de son retour, le député du Nord a répondu : "Je reviendrai vraisemblablement dès le mois de janvier", en tant que "non-inscrit", a-t-il précisé, puisqu'il a été exclu pour une durée de quatre mois de son groupe politique suite à sa condamnation, soit jusqu'au 13 avril 2023.
Je souhaite simplement pouvoir reprendre une activité parlementaire normale, je n'ai aucune autre prétention.
Adrien Quatennens
Mardi soir, suite à sa condamnation, Adrien Quatennens avait exclu de démissionner, estimant être victime d'un "lynchage médiatique". "Démissionner après avoir été condamné pour un acte que j'ai reconnu créerait un précédent dangereux et ouvrirait la porte à toutes les instrumentalisations politiques de la vie privée", avait-il déclaré dans La Voix du Nord, sa première prise de parole depuis la procédure de plaider-coupable.
Après sa mise à l'écart, un retour ne sera toutefois possible que s'il s'engage à "suivre un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes". "Je respecterai la décision collective du groupe", a-t-il réagi. "Mais la mienne m'appartient et elle est prise : j'ai payé bien assez cher sur tous les plans. Je ne céderai pas", ajoute celui qui entend "honorer" son mandat.
"Je n'ai tué personne, je n'ai violé personne, je n'ai pas de sang sur les mains. J'ai reconnu une faute, datée, qui a été mise en avant dans un contexte de divorce. Je pense que plein de gens pourraient connaître la même situation", a plaidé Adrien Quatennens. "Je demande simplement la proportion et je souhaite simplement pouvoir reprendre une activité parlementaire normale, je n'ai aucune autre prétention. Mais je suis lucide, qu'il s'agisse de ma vie privée ou de ma vie politique, tout est à refaire", a-t-il poursuivi.
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