Adrien Quatennens condamné : les alliés de LFI ne veulent plus de lui à l'Assemblée

J.F
Publié le 13 décembre 2022 à 16h41, mis à jour le 13 décembre 2022 à 22h52

Source : JT 20h Semaine

Adrien Quatennens a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour des "violences" sur sa compagne, ce mardi.
Les alliés de LFI au sein de la Nupes ne souhaitent pas voir le député du Nord revenir sur les bancs de l'hémicycle.
Les écologistes réclament même sa démission.

Adrien Quatennens a été condamné ce mardi à quatre mois de prison avec sursis pour des "violences" sur sa compagne. Alors que le groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale a annoncé que le député serait exclu quatre mois de son groupe et que son retour pourrait se faire à condition qu'il suive un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes, ses alliés de la Nupes estiment que cela n'est pas suffisant, et plaident pour une sanction plus franche et radicale, jusqu'à sa démission.

C'est le cas du groupe écologiste. Sa présidente Cyrielle Chatelain a estimé en conférence de presse : "Un élu ne peut pas être condamné pour des violences sexistes et sexuelles, donc il doit démissionner". À l'issue, alors que LFI avait fait part de sa décision concernant le député du Nord, elle a estimé que cette sanction était insuffisante. "Un député condamné pour violences conjugales ne peut pas siéger. Il doit démissionner. Par respect pour les femmes, pour nos combats et les valeurs que nous défendons", avait également estimé la députée EELV de Paris, Sandrine Rousseau.

"S'il avait été au Parti socialiste il aurait été exclu"

Si le groupe socialiste ne réclamait pas sa démission, ses membres ne souhaitaient pas voir Adrien Quatennens siéger dans la même alliance qu'eux. "En tant qu'élus, nous devons être exemplaires, cela suppose qu'Adrien Quatennens ne revienne pas siéger sur nos bancs", avait déclaré Arthur Delaporte en conférence de presse. "S'il avait été au Parti socialiste, il aurait été exclu. Nous ne souhaitons pas qu'il revienne sur nos bancs", avait-il ajouté, en estimant toutefois que personne ne pouvait le forcer à démissionner, qu'il s'agissait d'une "décision personnelle"

"C'est une décision judiciaire sérieuse et grave, à la hauteur du préjudice subi. Il lui appartient de tirer les conséquences qu'il ne peut plus défendre la cause commune et féministe", avait également annoncé Sébastien Jumel, du groupe Gauche démocrate et républicaine, également membre de la Nupes. 

Les appels à la démission se font également entendre dans les rangs de la majorité, plusieurs députés Renaissance appellant le député du Nord à abandonner son mandat.


J.F

Tout
TF1 Info