Affaire des assistants parlementaires d'eurodéputés FN : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance"

Publié le 30 juin 2017 à 17h10
Affaire des assistants parlementaires d'eurodéputés FN : Marine Le Pen mise en examen pour "abus de confiance"

JUSTICE - La présidente du Front national a été mise en examen ce vendredi pour "abus de confiance" et "complicité d'abus de confiance" dans l'enquête sur les assistants parlementaires européens de son parti. Elle va déposer un recours "dès lundi".

"Conformément à ses engagements pris pendant la campagne présidentielle, Marine Le Pen s'est rendue aujourd'hui à la convocation des juges qui l'ont, comme envisagé, mise en examen", a indiqué son avocat Rodelphe Bosselut, ajoutant que la présidente du FN allait déposer un recours "dès lundi" contre cette mise en examen qui à ses yeux viole le principe de la séparation des pouvoirs. 

Marine Le Pen a été mise en examen pour abus de confiance "en sa qualité de députée européenne de 2009 à 2016 pour utilisation de fonds du Parlement européen" au sujet des salaires versés à sa cheffe de cabinet au FN Catherine Griset et à son garde du corps Thierry Légier. La députée a également été mise en examen pour "complicité d'abus de confiance" de 2014 à 2016 en sa qualité de présidente du parti d'extrême-droite.

Convoquée en début d'après-midi au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, Marine Le Pen a lu une déclaration et n'a pas, comme la loi l'y autorise, répondu aux questions. 

Affaire des assistants parlementaires : Marine Le Pen dénonce une cabaleSource : Sujet JT LCI
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Jusqu'ici, la présidente du FN avait refusé de rencontrer les juges

Jusqu'ici, la présidente du FN avait refusé de rencontrer les juges et avait fait jouer son immunité d'eurodéputée pour rejeter une première convocation le 10 mars, puis indiqué qu'elle répondrait favorablement à leur demande après les élections présidentielles et législatives.

Le Front national est accusé d'avoir mis en place un système généralisé pour rémunérer ses permanents avec des crédits européens, en les faisant salarier comme assistants de ses eurodéputés, mais sans que leur travail ait un lien avec les activités du Parlement européen.


La rédaction de TF1info

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