Après sa bourde sur le pain au chocolat, Jean-François Copé comparé à... Marie-Antoinette

par Antoine RONDEL
Publié le 25 octobre 2016 à 10h24, mis à jour le 25 octobre 2016 à 12h41
Après sa bourde sur le pain au chocolat, Jean-François Copé comparé à... Marie-Antoinette
Source : AFP

JEAN-FRANÇOIS IER - Le candidat à la primaire de la droite et du centre est brocardé pour avoir largement sous-évalué le prix d'un pain au chocolat sur Europe 1, lundi 24 octobre. De quoi se voir comparé à... la célèbre reine de France.

Comment peut-on passer de la primaire de la droite et du centre à... Marie-Antoinette ? Grâce aux approximations de Jean-François Copé sur le prix du pain au chocolat, tout simplement. Explication.

En octobre 1789, alors que la Révolution française bat son plein, le peuple, poussé à bout par la famine, poursuit de sa vindicte les autorités royales. Mais à la cour royale, tout le monde ne partagerait pas les mêmes préoccupations sur le sujet. Ainsi, alors qu'on lui expliquait que le manque de pain faisait exploser la colère populaire, la reine Marie-Antoinette aurait fait cette réponse : "S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche !" alors que c'est précisément une des denrées les plus chères.

Un "Marie-Antoinette" moment

La scène est connue, répétée, popularisée par Kirsten Dunst dans le film "Marie-Antoinette". Elle est très probablement fausse (Rue89 nous rappelle que Jean-Jacques Rousseau décrit la scène dans un livre paru... sept ans avant qu'elle est censée avoir lieu), mais qu'importe : elle marque l'imaginaire collectif avec force, le tout censé illustrer avec vigueur la déconnexion d'un monarque ou d'un décideur politique face à l'affliction ou la détresse des citoyens.

Ainsi, pas moins de deux médias anglophones ont parlé d'un "Marie-Antoinette moment" pour évoquer la boulette du député-maire de Meaux, parangon de la droite décomplexée et connu pour pourfendre ceux qui poursuivent les mangeurs de pains au chocolat de leur vindicte en plein ramadan. The Guardian et Politico ont tous deux relevé la large sous-évaluation de la viennoiserie et ont donc ni plus ni moins comparé le candidat à la primaire de la droite et du centre à une reine de France qui, pendant que le peuple criait sa colère à la fin du XVIIIe siècle, aurait fait un trait d'esprit sur leur faim. Décidément un bien mauvais coup pour le Meldois.

Les 4Q : La taille du pain au Chocolat de Jean-François CopéSource : Quotidien

Antoine RONDEL

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info