Ce vendredi, les députés ont voté en faveur de la possibilité, pour les entreprises, de racheter aux salariés les jours de RTT auxquels ils auraient renoncé.Il s'agissait d'une proposition de la candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse.La mesure est toutefois limitée dans le temps.
Ce vendredi 22 juillet, les députés ont voté la possibilité, pour les entreprises, de racheter aux salariés les jours de RTT auxquels ils auraient renoncé, le gouvernement ayant accédé à une demande de la droite d'inclure une promesse de sa candidate à l'Élysée, Valérie Pécresse. Les députés ont approuvé la mesure par 154 voix contre 55 lors la discussion sur le projet de loi de finances rectificatives.
Au départ, le groupe Les Républicains avait déposé une série d'amendements afin de "mieux récompenser le travail et le mérite et d'augmenter les salaires nets des Français", ce rachat étant exonéré d'impôts et de cotisations. La majorité présidentielle, par l'intermédiaire de Marc Ferracci (LaREM), a présenté son propre amendement pour limiter la mesure dans le temps, entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023.
Cette limite dans le temps "doit permettre une réflexion et une concertation sur un dispositif encore plus ambitieux", a-t-il expliqué. LR a dès lors déposé "un amendement de repli" pour limiter à son tour la mesure dans le temps, comme le souhaitait la majorité. Le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a demandé que la mesure soit plafonnée à 7500 euros.