Présidentielle : "Ces militants ne m'impressionnent pas", assure Marine Le Pen, chahutée en Guadeloupe

Publié le 27 mars 2022 à 22h31

Source : TF1 Info

La candidate RN a été vivement chahutée samedi soir, lors de l'enregistrement d'un entretien dans un hôtel à l'occasion de son déplacement en Guadeloupe.
"Ces militants indépendantistes ne m'impressionnent pas", a assuré dimanche Marine Le Pen.
Une plainte a été déposée.

"Ces militants indépendantistes ne m'intimident pas, ne m'impressionnent pas." Marine Le Pen a dénoncé dimanche l'irruption d'une vingtaine d'individus lors d'un entretien qu'elle enregistrait la veille pour France 3 dans un hôtel en Guadeloupe, où elle effectue un déplacement de campagne.

Samedi soir, des militants "de plusieurs organisations nationalistes de Guadeloupe", dont l'Alliance nationale Guadeloupe (ANG), ont envahi le plateau avant la diffusion de l'entretien en direct, et ce dernier a été annulé. L'attachée de presse de la candidate RN a indiqué avoir reçu "un coup dans le dos". Marine Le Pen a été la cible d'une tentative "d'intimidation", selon le journaliste de la chaîne présent lors de l'altercation, et son micro a été arraché. Son équipe a déposé plainte. 

"Gérald Darmanin n'a pas fait son travail"

L'accueil réservé par les militants a également eu des répercussions pour Marine Le Pen ce dimanche, cette dernière ayant été contrainte de modifier ses déplacements pour des raisons de sécurité. 

"Quelques excités d'extrême gauche cherchent à empêcher la démocratie au moment où elle a besoin d'être revivifiée", a estimé la candidate du RN, lors d'une conférence de presse organisée dimanche. "J'espère que nous arriverons en tête en Guadeloupe, ce sera une belle réponse à ces extrémistes qui pensent qu'ils peuvent chambouler le débat démocratique", a également expliqué Marine Le Pen. 

La candidate, qui s'est dite "choquée qu'il n'y ait pas eu d'interpellation samedi soir", a accusé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de "ne pas avoir fait son travail", "plus occupé à faire campagne contre Marine Le Pen [...] qu'à permettre à une candidate de faire cela dans des conditions optimales". 

Après les faits survenus samedi soir, Emmanuel Macron s'est dit "choqué" par l'irruption des militants et a jugé la scène "totalement inacceptable". 


Vincent MICHELON

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